Toujours inspirée par le livre de Clea autour de la quinoa et de ses variantes, je suis partie d'une de ses recettes pour la personnaliser et la rapprocher des saveurs de Cochabamba... Voici donc:
Velouté de légumes façon lawa aux flocons de quinoa et à la quilquiña
J'ai d'abord découpé en dés
-2 petites courgettes
-2 tomates cornues des Andes
-1 oignon
- 2 carottes
- 2 pommes de terre
(j'ai la chance que tout cela vienne d'un jardin auvergnat à la terre volcanique...)
J'ai fait revenir tous ces légumes dans une grande casserole, dans de l'huile d'olive.
Ensuite, je les ai recouverts d'eau, j'ai salé et attendu qu'ils cuisent un peu.
Ensuite, je les ai recouverts d'eau, j'ai salé et attendu qu'ils cuisent un peu.
J'ai versé 50 g de flocons de quinoa et 1 verre de lait (de quinoa, c'est mieux, le lait de vache est assez écoeurant ensuite...)
Et la touche finale mais sans doute la plus importante:
- 1 cuillère à café de AJI AMARILLO en poudre
- quelques brins de QUILQUIÑA (je vous en parle ensuite)
J'ai couvert, attendu que les flocons de quinoa gonflent, épaississent, ai rajouté de l'eau, ai remué, encore remué, encore attendu.
Et puis au bout d'un certain temps, j'ai plongé mon nez dans la marmite, ai fermé les yeux: j'y étais, j'étais à Cochabamba! Au palais, ma recette ne m'a pas déçue, j'ai retrouvé les saveurs de la Bolivie, d'une lawa de quinoa veloutée, des parfums d'une soupe d'un déjeuner en regardant la pluie tropicale se déchainer sur les tôles du toit.
Voici en images:
Alors il faut maintenant que je vous parle de la quilquiña...
C'est une plante aromatique au parfum très fort, qui ne sent que lorsqu'on la touche ou lorsqu'on en coupe une feuille. Elle vient de Bolivie, vous l'aurez compris, et est indispensable à la cuisine de Cochabamba: soupe, viandes, salades, et surtout llajwa, cette purée de piment, en général vert, qui accompagne tous les plats et qui est saturée du parfum de la quilquiña. Pour moi, la quilquiña, c'est la Bolivie.
C'est une plante aromatique au parfum très fort, qui ne sent que lorsqu'on la touche ou lorsqu'on en coupe une feuille. Elle vient de Bolivie, vous l'aurez compris, et est indispensable à la cuisine de Cochabamba: soupe, viandes, salades, et surtout llajwa, cette purée de piment, en général vert, qui accompagne tous les plats et qui est saturée du parfum de la quilquiña. Pour moi, la quilquiña, c'est la Bolivie.
Alors lorsqu'un jour j'ai reçu ce paquet dans ma boîte à lettres et que je les ouvert, toutes les senteurs se sont démultipliées et j'ai fait un saut géographique de 10 000 kilomètres. Depuis, cher Patricio, la quilquiña et la huacatay péruvienne croissent tel le haricot magique dans un jardin où le soin qu'on leur apporte n'est pas étranger à leur bien être. De temps en temps, une petite livraison m'arrive. Alors, dans ma cuisine, je me prends à rêver de la soupe de fèves, de la lawa et de la llajwa...
1 commentaire:
hola emi
content que cela ai poussé ici la wacatay fait 2metre de haut et parfume le jardin ainssi que la quirquiña qui commence a monté en graine
je recolte les premiers piments
aji verde aji limo bientot les aji amarillos
si tu aimes le poisson essaye une truite au four farcie de una ramita de huacatay chevere
buen provecho a+
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