Je vous faisais part d'un petit texte écrit dans mes carnets, "Credo", qui disait bien ce qu'il avait à dire. Un peu personnel, mais universel, je me suis rendu compte. Attention, pas si universel que ça, j'entends bien. Non, je veux dire, universel dans les cultures indigènes d'Amérique -et peut-être ailleurs dans le Monde, je l'ignore mais m'en doute un peu-, dans ces cultures traditionnelles qui malgré les conquêtes religieuses européennes n'ont pas perdu leurs connexions avec la nature et ses cycles. D'ailleurs quand on perd ça, on se perd, mais c'est mon point de vue, chacun se retrouve comme il peut là où le destin l'a posé. Parfois le Centre de l'être est bien loin des racines, d'où les voyages insensés que certains individus entreprennent parfois pour retrouver leur terre spirituelle nourricière. C'est mon cas. Bref. Voici donc un texte rencontré dans le roman que je viens de vous présenter de Laura Esquivel. C'est la prière aux éléments que fait une grand-mère à sa petite fille:
"Que la terre s'unisse à la plante de ton pied et te maintienne debout, qu'elle soutienne ton corps quand celui-ci perdra l'équilibre,Que le vent rafraichisse ton ouïe et te donne à toute heure la réponse qui guérisse tout ce que ton angoisse inventera,
Que le feu alimente ton regard et purifie les aliments qui nourriront ton âme,
Que la pluie soit ton alliée, qu'elle te donne ses caresses, qu'elle lave ton corps et ton esprit de tout ce qui ne lui appartient pas."
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