Susie et Aliyah Morgenstern, Terminale! Tout le monde descend, 1985.
D'abord, le titre m'avait interpelée, puis le résumé: une mère et une fille qui ne se comprennent plus, ne se parlent plus que pour aboyer, décident d'écrire. L'une est un écrivain célèbre, l'autre une lycéenne tourmentée. J'avoue que j'ai failli renoncer à la lecture dès les premières pages: tout juste sortie d'un palpitant et vivant récit de voyage, le style manquait de relief et sentait à plein nez le français bricolé d'une américaine de naissance. Pas aisé de "rentrer dedans" au départ, je suis difficile, je reconnais. Puis, peu à peu, ce style qui me semblait hésitant s'est affirmé, précisé, pour devenir une langue familière, celle de tous les jours, celle faite d'humour et de nos colères quotidiennes, d'ironie et de réalisme. Les chapitres se succèdent et tantôt la mère, tantôt la fille, racontent chacune leur tour leur vision de tel ou tel événement surgi à la maison. La mère est excédée, désemparée, fatiguée, blasée; la fille est révoltée, incomprise, imprévisible. Tout cela donne au final un excellent cocktail, un petit bijou, rapidement avalé, trop court à mon goût. Comme on dit, ça sent le vécu... et le à vivre, ça promet!!
D'abord, le titre m'avait interpelée, puis le résumé: une mère et une fille qui ne se comprennent plus, ne se parlent plus que pour aboyer, décident d'écrire. L'une est un écrivain célèbre, l'autre une lycéenne tourmentée. J'avoue que j'ai failli renoncer à la lecture dès les premières pages: tout juste sortie d'un palpitant et vivant récit de voyage, le style manquait de relief et sentait à plein nez le français bricolé d'une américaine de naissance. Pas aisé de "rentrer dedans" au départ, je suis difficile, je reconnais. Puis, peu à peu, ce style qui me semblait hésitant s'est affirmé, précisé, pour devenir une langue familière, celle de tous les jours, celle faite d'humour et de nos colères quotidiennes, d'ironie et de réalisme. Les chapitres se succèdent et tantôt la mère, tantôt la fille, racontent chacune leur tour leur vision de tel ou tel événement surgi à la maison. La mère est excédée, désemparée, fatiguée, blasée; la fille est révoltée, incomprise, imprévisible. Tout cela donne au final un excellent cocktail, un petit bijou, rapidement avalé, trop court à mon goût. Comme on dit, ça sent le vécu... et le à vivre, ça promet!!
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