vendredi 13 novembre 2009

Non, rien

Ce n'est pas possible! Elle n'a rien à dire et il faut qu'elle la ramène quand même! Non mais celle là alors!
Oui, mais bon, je sens bien que vous vous languissez de moi, de mes coups de gueule et de mes articles culinaires hautement philosophiques. Alors, non, je n'ai rien à dire, mais oui, je vais vous le dire quand même.
Ma chronique inutile portera donc aujourd'hui sur la mode à la télévision espagnole. Ce charivari de couleurs, cette explosion de tons multicolores. Comme on dit, ça permet de règler notre téléviseur! Par contre, dès le petit déjeuner, tout ce rouge, ce mauve et ce vert mélangés sur un même plateau à fond bleu ciel, c'est anti digestif. De quoi faire une crise de foie dès le matin. Et cette envoyée spéciale en Asie avec sa chevelure rousse, que dis-je, orange, rouille, jus de carotte, potiron! Même combat dans les séries B, où soit dit en passant les acteurs sont aussi crédibles que votre serviteur en karatéka: comment mettre dans une même pièce aux rideaux à fleurs, assises sur un canapé à rayures marron, trois actrices respectivement en tailleur rouge, vert et mauve? Et cette broche en or "oie sauvage" sur cette veste écarlate... LE bon goût par excellence en fait.
Ca me rappelle Grenade le samedi soir il y a quelques années, et les minettes en bottes blanches, mini jupes et pulls à rayures. Que du bonheur! Et on dit que les anglais sont mal fagotés! Ceci dit, il n'y a pas que dans la rue où à la télé -ahhh, la reporter sportive en survêtement pour bien qu'on comprenne qu'elle nous parle de foot! A quand le reporter de guerre auto mutilé pour l'occasion?- que le désastre visuel sévit, les films de Pedro Almodovar font aussi très souvent mal aux yeux.
Enfin, toujours est-il que si vous avez l'occasion de zaper sur la RTVE Internacional, mettez des lunettes de soleil.
(Vous voyez, je suis en pleine forme, et non, je n'avais vraiment rien de passionnant à vous écrire)

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