dimanche 24 février 2008

Chronique d'ici

Forêt d'Orléans, dimanche 24 février, 11h30. Première pause. La lumière tamisée d'un sous bois. Au dessus de nos têtes, les cimes des sapins majestueux sur lesquelles se repose le ciel bleu sans nuages. Des cris perçants: deux buses valsent dans l'azur. Silence feutré. Juste le craquement des branches sous nos pas. Nous sommes dans le domaine des grands animaux. Ici ils sont encore chez eux. Cela rassure finalement de se sentir encore étranger dans certains endroits, de savoir qu'ici c'est la nature qui règne, pas nous.
12h30, deuxième pause. Assis sur deux souches, le casse croûte prend une saveur tout autre. Les buses au-dessus de nos têtes à nouveau. Les regarder tournoyer en silence, sans mots face à la beauté du monde. Marcher pour se ressourcer, dépoussiérer son cerveau encombré d'inutile, ouvrir ses poumons et tout son corps aux vraies choses. Un chemin au milieu des arbres, une conversation simple, le partage, le plaisir d'être ensemble sur la même route ne serait-ce qu'un instant. Merci à mon guide d'un jour de m'avoir fait partager un de ces moments-parenthèses qui sont parfois plus bénéfiques que tout le quotidien-charabia qui les entourent!

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Le bonheur partagé des plaisirs simples.



La simple odeur de l'humus(!)...

Enrique a dit…

HOLA!Que hermosa sorpresa!
El bosque de Orleans esta lleno de historia.Tambien tiene pajaros invisibles y sus estanques parecen indiferentes a sus visitantes.Los corpulentos robles se retuercen y sofocan en verano.
Que hermosa sorpresa!
Enrique.

Enrique a dit…

Hola! Ayer decidi, despues de medir los nubarrones que amenazaban, bordear el bosque con mi bicicleta compañera de siempre.
Queria ver el fin del bosque,los campos verdes de trigos y algunas granjas solitarias. A medida que avanzaba sentia que a mi derecha los campos parecian suaves y me brindaban un cierto bienestar, mientras que a mi izquierda habia algo que no me atraia (era el bosque). Detras mio vienia el viento dandome empujones de amistad.Despues de cruzar una pequeña ruta, la misma sensacion me acompañaba, pero ya los campos habian desaparecido. Entonces decidi hacer un alto y observé hacia mi izquierda. Robles,robles y mas robles derechos como columnas que como cañones gigantes me apuntaban. La tierra estaba revuelta por el tragin de monstruos de acero, hectareas de bosque arrazadas por moto-sierras.
Solo quedaron de pié los arboles retorcidos y secos, que no tienen valor alguno.
Ayer el bosque me mostro su herida y senti que una gran pena caia de mi rostro.

Emi a dit…

Gracias por sembrar semillas de su poesia en mis senderos...