dimanche 9 septembre 2007

On en parle encore

Ce n'est pas moi qui me répète mais bien le journal qui n'en finit pas de raconter les concerts de Canto Popular de la semaine dernière. Encore un article ce matin dans le quotidien Los Tiempos de Cochabamba. Pour ne pas que vous pensiez que j'en rajoute, je me contente de traduire quelques extraits:
Canto Popular conserve le même impact qu'il y a trente ans
"Quatre jours à guichet fermé du mardi au vendredi de la semaine dernière, le public est venu en masse dans la salle du théâtre Acha pour assister à une représentation qui a marqué l'histoire par sa qualité vocale, d'orchestration et de mise en scène de l'école de Danse Contemporaine du Collège "Eduardo Laredo" qui avec son Orquestre Symphonique a accompagné le groupe Canto Popular lors de son retour, l'anniversaire de ses trente ans de chanson engagée pour la démocratie, la paix sociale, l'enfance et la femme.
Cet ensemble singulier, à l'origine nettement vocal, est fondé dans les années 70 par des étudiants du Collège Laredo.
La voix indiscutable de Canto Popular est celle de Julio Cesar Ocampo, remarquable ténor, avocat de profession et défenseur de la democratie, qui est actuellement membre de la Cour Electorale Départementale.
La voix fidèle qui l'accompagne est celle du Baryton, celle de Julio Alberto Mercado. Il est architecte et dévoué à notre Université à laquelle il a beaucoup apporté ainsi qu'au développement culturel du pays.
La remaquable voix de basse est celle de Jorge “Pulga” Canedo, architecte urbaniste, promoteur de l'habitation populaire moderne dans le pays et actuel concepteur du modèle urbain de notre ville.
Avec eux et depuis l'origine un autre "laredista": Ramiro Ocampo, extraordinaire baryton, économiste et avec un génie particulier dans la réalisation de projets de développement. Il a amené dans le groupe son fils, Bruno Ocampo, ténor de grand talent qui s'est déjà illustré comme soliste sur les plus grandes scènes de notre ville. Il est la jeune promesse de continuité pour ce grand projet artisitique.
Canto Popular a aussi parié sur la traversée de l'océan Atlantique du Pisq’o, Luis Chugar Panozo, qui vivant à Paris, a interrompu une tournée en Europe pour nous atteindre avec la pureté musicale que lui seul, et on ne sait par quels secrets, tire de ses instruments à vent andins; Eole, le Dieu du Vent, comme on le nomme dans cette partie de la planète.
Mais cela ne s'arrête pas là, et le recrutement des “Cantos” a été minucieux et a porté ses fruits, puisqu'ils ont aussi contacté le “palito”, Gonzalo Fuentes, qui avec son charango de rêve pose le sceau de la Bolivie dans ce spectacle, qui avec chance compte qussi sur un musicien de renom international, l'auteur interprète et amoureux de Serrat, Marco Lavayén à la première guitare et Marcelito Aguilar, actuel bassiste de La Manzana."
Voilà pour ce nouvel article, pour ces nouvelles éloges de la formation Canto Popular dans le journal de ce matin. Et dire que j'y étais!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quelle star ce Luis ! Et dire qu'il a abandonné Paris et sa dulcinée, pour faire fondre son public conquis d'avance, de ses airs enchanteurs.