vendredi 27 juillet 2007

L'amour du risque

Les choses vont se gâter en Bolivie, incessamment sous peu. On connaissait déjà l’inimitié existante entre les Cambas –ceux de l’Oriente- et les Kollas –ceux de l’Altiplano. Et bien il se trouve qu’en ce moment les choses sont en train de prendre une toute autre tournure, notamment avec l’action du Président Evo Morales. Il est en train de récativer le mouvement syndical –il a par exemple hier inauguré l’immeuble qu’il vient d’offrir à la COD –la Centrale Ouvrière Départementale de Cochabamba- et, chose encore plus forte, vient de réorganiser les différentes divisions de l’armée en intégrant dans chacune d’elles un certain nombre d’indigènes, en particulier dans la région de Santa Cruz, le fief des Cambas. La chose peut donc exploser à n’importe quel moment, et dans ces circonstances il vaut mieux, pour un gringo ou assimilé, ne pas trop montrer le bout de son nez… car si le pays prend feu, on brûlera en premier tout ce qui est étranger, dans un grand élan nationaliste.
C'est dans ces conditions peu favorables au tourisme que je pars ce soir, (pour le week end seulement, en principe...) en direction de Potosí avec un groupe de l’Association Voix Libres, en espérant avoir le temps de rentrer à Cochabamba avant que les choses sérieuses ne commencent…

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