Depuis une semaine on ne parle que de ça. On sait que la Bolivie compte deux capitales: La Paz est la capitale économique et là où siège le pouvoir exécutif, Sucre est la capitale constitutionnelle. Mais voilà que les habitants de Sucre veulent faire déménager le siège du gouvernement et ainsi devenir capitale à plein temps. En voilà une affaire! D’ailleurs, peut-être que d’autres villes pourraient aspirer à cette fonction?
Revenons un peu en arrière.
Après la Conquête espagnole, on a découvert les mines de Potosí, en 1545. A partir de ce moment, toute l’activité de la Colonie s’est concentrée autour de la Ville Impériale et du commerce de l’argent. Sucre a été désignée capitale de par sa proximité avec les mines. Plus tard, on a découvert qu’on pouvait réaliser un amalgame à partir du mercure. Celui-ci se trouvait dans les mines de Huancavelica, dans le Pérou actuel. On a donc construit une autre ville, La Paz, comme intermédiaire entre les deux principales villes minières de la Colonie. Par la suite, il a fallu alimenter les nombreux habitants de Potosí –rappelons que la ville en a compté jusqu’à 120 000 en 1600-. Les régions de Cochabamba et de Tarija, au climat idéal, fournissaient tous les fruits, légumes et autres richesses nécessaires, on y a donc fondé deux villes. Les siècles ont passé, le cycle de l’argent est arrivé à son terme et la production minière s’est orientée vers l’étain, qui lui se trouvait dans la région de Oruro, laquelle a donc pris une importante toute nouvelle. En 1899, les pouvoirs économiques de l’argent et de l’étain entrent en confrontation et le pays connaît une guerre civile au terme de laquelle la capitale sera déplacée à La Paz.
On remarque donc que chacune des villes importantes de Bolivie pourrait pretendre au statut de capitale, chacune ayant en effet représenté un point important dans l’histoire du pays. Les habitants de Cochabamba, qui ne sont pas peu fiers de leur ville, affirment que c’est à eux que reviendrait logiquement le statut de capitale de la Bolivie, de par leur position centrale. Et puis, le grand libérateur Simon Bolivar n’avait-il pas affirmé que la capitale du nouvel état formé après l’Indépendance devrait être Cochabamba?
Revenons un peu en arrière.
Après la Conquête espagnole, on a découvert les mines de Potosí, en 1545. A partir de ce moment, toute l’activité de la Colonie s’est concentrée autour de la Ville Impériale et du commerce de l’argent. Sucre a été désignée capitale de par sa proximité avec les mines. Plus tard, on a découvert qu’on pouvait réaliser un amalgame à partir du mercure. Celui-ci se trouvait dans les mines de Huancavelica, dans le Pérou actuel. On a donc construit une autre ville, La Paz, comme intermédiaire entre les deux principales villes minières de la Colonie. Par la suite, il a fallu alimenter les nombreux habitants de Potosí –rappelons que la ville en a compté jusqu’à 120 000 en 1600-. Les régions de Cochabamba et de Tarija, au climat idéal, fournissaient tous les fruits, légumes et autres richesses nécessaires, on y a donc fondé deux villes. Les siècles ont passé, le cycle de l’argent est arrivé à son terme et la production minière s’est orientée vers l’étain, qui lui se trouvait dans la région de Oruro, laquelle a donc pris une importante toute nouvelle. En 1899, les pouvoirs économiques de l’argent et de l’étain entrent en confrontation et le pays connaît une guerre civile au terme de laquelle la capitale sera déplacée à La Paz.
On remarque donc que chacune des villes importantes de Bolivie pourrait pretendre au statut de capitale, chacune ayant en effet représenté un point important dans l’histoire du pays. Les habitants de Cochabamba, qui ne sont pas peu fiers de leur ville, affirment que c’est à eux que reviendrait logiquement le statut de capitale de la Bolivie, de par leur position centrale. Et puis, le grand libérateur Simon Bolivar n’avait-il pas affirmé que la capitale du nouvel état formé après l’Indépendance devrait être Cochabamba?
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