Aujourd'hui je suis montée à la décharge de Kara Kara, sur les hauteurs de Cochabamba. Là bas vivent environ 200 personnes -sans compter les enfants, qui à première vue sont nombreux et plutôt livrés à eux-mêmes. Kara Kara se trouve à environ 1 demie heure du centre ville et on y accède plus par une piste pleine de poussière que par une route. Les gens vivent dans de petites maisons en briques dont certaines n'ont pas de toît et qui ne sont en fait qu'une pièce qui sert de chambre, de cuisine et aussi du reste... C'est là que l'Association Voix Libres a décidé de s'installer. Au début il n'y avait rien et puis on a construit une école, on a évalué les besoins, on a fait venir un médecin, une infirmière, des éducateurs. On a commencé à sortir les enfants des ordures pour les amener vers les salles de classe, on leur a donné une éducation à la santé. Maintenant d'autres personnes viennent s'installer autour de la décharge, par exemple des "sans terre" ou des "sans toit", même si ceux qui travaillent comme récolecteurs d'ordures ne veulent plus accepter trop de monde, de peur de ne plus avoir assez de travail pour tous. De plus autour de la décharge vivent aussi des communautés autochtones et l'espace est bien réglementé. Malgré ce qu'on pourrait croire l'ambiance là haut n'est pas au désespoir et les gens, même s'il n'ont pas grand chose, sont très acceuillants. On sent malgré tout que les difficultés que certains connaissent sont assez lourdes à porter et que les choses ne pourront pas changer du jour au lendemain. Pourtant, comme me l'a dit un jeune garçon, "l'association s'appelle Voix Libres parce que nous sommes tous libres", l'espoir est là. Alors allons-y!
1 commentaire:
alors, ça se passe bien ? Tu es contente ? Comment va ta famille ?
Est-ce que le travail bénévole te plais ? Dis nous en plus…
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