Pour répondre au commentaire du message précédent, je dois dire que mon travail de bénévole n'a pas encore commencé. Il faut dire que les boliviens ne se caractérisent pas par un sens aigu de l'organisation. C'est en fait le contraire: une totale désorganisation que eux nomment du joli nom de situation "informelle". On devait aller à La Paz, finalement aux dernières nouvelles on ne partait plus à cause du blocus des routes. J'apprends cependant le lendemain matin qu'un petit groupe de l'Association est parti quand même, sans moi donc... C'est bien dommage car à la capitale étaient réunis tous les enfants autour de la présidente Marianne Sébastien... Passons...
J'ai donc décidé de venir habiter au "bureau" de Voix Libres Cochabamba pour être comme on dit, au plus près de l'action.
Comme je l'ai dit, je suis finalement montée hier dans "les ordures", à la décharge de Kara Kara. Je suis restée environ une heure, on m'a montré les locaux... Mais toujours rien de concret. Les gens ont là bas comme qui dirait une grave maladie, la "réunionite aigüe" qui se traduit par des symptômes tels que "il faut qu'on se réunisse", "il faut voir avec les professeurs" ou bien des crises terribles de "on verra demain", ce qui se traduit en fait par "on ne fait rien"... Je ronge mon frein et espère que les choses vont se concrétiser, peut être avec le retour de la Présidente à Cochabamba, de manière à m'éviter l'ennui et laisser place à l'action.
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