samedi 14 juillet 2018

On dirait le sud...

On dirait le sud, les plages bondées, couvertes de corps graissés d'huile solaire, les parasols qui s'envolent, les ballons des enfants qui atterrissent sur les serviettes des voisins, les cris. Les places de stationnement prises d'assaut, les embouteillages partout, les supermarchés surchargés. La chaleur insupportable, les nuits entières à ne pas dormir. Les moustiques. Les immeubles laids. Le béton. On dirait que le sud, c'est cela. Mais c'est tout autre chose. 
Le genre d'images qui vous collent à l'imagination et qui vous font marcher sur des œufs en approchant de la côte, qui vous tracassent et vous perturbent. Et puis, la beauté envoûtante des Cévennes, la magie du Larzac, la lumière incomparable de Montpellier. Et puis les étangs immenses, la faune qui y règne, la finesse des flamants roses. Et puis les fleurs, les lauriers magnifiques, les palmiers, la végétation luxuriante et les cigales dedans, chant céleste. Et puis cette bande de terre mince comme un fil tendu au milieu des eaux, les kilomètres de plages de sable fin où chacun peut aisément trouver sa place, la mer Méditerranée somptueuse, transparente, le ciel, le bleu à couper le souffle. L'architecture qui finalement s'intègre bien dans le paysage. Les petites Venise. Les pierres centenaires. Le soleil, le soleil, le soleil... 
On dirait le sud, cet endroit sauvage, majestueux, magique, qui laisse au fond des yeux le souvenir d'un éblouissement. 



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