samedi 12 novembre 2016

Biscarrosse, paleta, surf et beautés océanes

Une fois descendus de la dune du Pilat, nous nous sommes dit, tiens, Biscarrosse n'est qu'à 30 kilomètres de là, il paraît qu'il y a de la plage et que c'est le paradis des surfers, allons-y ! Nous voici donc sur la route, au-milieu des pins. Des conifères à perte de vue, partout, hauts, imposants, touffus, une forêt impénétrable dont on se dit qu'elle doit receler des secrets et des sentiers mystérieux. En contrebas, les plages océanes se succèdent et soudain, nous changeons de département et ce sont les Landes qui nous accueillent. L'arrivée à Biscarrosse plage se fait par une route qui dessert des quartiers résidentiels aux maisons cossues entourées de cette végétation sombre et chaleureuse si typique de la région. Nous nous garons non loin de la plage, mais avant de descendre vers l'océan, nous nous arrêtons un moment non loin du fronton, lieu caractéristique et propre à la culture de cette région qui commence par ici et va jusqu'au pays basque. La pelote, c'est une institution ! Les règles du jeu sont un peu floues pour les novices et nordistes que nous sommes, mais l'intensité que les joueurs mettent dans leurs frappes, la force avec laquelle il envoient la pelote avec leur paleta de cuir impressionne. Passons, nous avons rendez-vous avec la plage...
C'est dans un premier temps avec le brouillard que nous faisons connaissance, pensant déjà que le coucher de soleil sur l'océan est compromis. Cependant, au fur et à mesure que les minutes passent, l'humidité se dissipe, la lumière refait son apparition... et nous voici allongés sur le sable en mode bronzage et chaleur à admirer le ballet des surfers. Ils sont là, innombrables, à attendre LA vague. Ils semblent patauger maladroitement, et puis les rouleaux se forment, les silhouettes noires s'animent, se lèvent et les voilà debout sur leurs planches. Certains ne vont pas très loin, d'autres se vautrent littéralement le nez dans l'eau salée, mais il y a ici des spécialistes que l'on voit évoluer de vague en vague, onduler sans jamais tomber, jusqu'à ce que la vague meure sur la plage et qu'ils se fondent doucement en elle. Ensuite, invariablement, les surfers font le chemin inverse, nagent et nagent vers le large, pour encore barboter en attendant la prochaine vague digne de ce nom. Nous passons plusieurs heures là à les observer et à dorer au soleil... en nous disant en nous-mêmes que nous avons une vie rudement difficile ! 
Et puis, comme prévu dans notre programme, le soleil commence à descendre et le moment tant attendu arrive : le coucher de soleil à Biscarrosse plage sur l'Océan Atlantique. Aucun mot pour décrire cela, juste les images que je propose ici, en cadeau, l'immensité, le grondement de l'océan, les embruns, la nature gigantesque et nous tout petits...




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