Et sans doute ter et da capo. Elle est fantastique. Je l'avais vu à la Reine Blanche avec Luis Rigou et Minino Garay, le concert était génial, entre musique argentine et flamenco, avec déjà une petite touche d'autre chose qui donnait une saveur particulière au mélange. La sauce avait pris et j'avais été prise par le son et la voix claire de Laura. J'ai donc couru hier soir près de Saint Michel à Paris, dans une petite salle annexe de la Mairie, un centre culturel donnant des cours de danse, de musique et de français langue étrangère. Une structure simple, très accueillante, le spectacle promettait d'être sympa. Laura Campello était venue avec un guitariste flamenco, le très bon Stéphane Péron. Une sobriété extrême, comme tout le reste. J'écoute énormément de musique, souvent sophistiquée, recherchée, ultra travaillée au son près, avec du matériel haute technologie et des dizaines d'instruments différents. Et puis, parfois, ça ne fait pas de mal de voir autre chose. Hier soir, c'était sobre donc: guitare, palmas et chant. Sans aucun artifice, sans exagération dans le jeu de scène et les expressions, sans recherche outrancière de variations dans la voix. Juste Laura et la guitare, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple et excellent? Pourquoi tant de masques quand le naturel est si abouti? Vraiment, le message d'hier est bien passé dans ma petite tête. Chanter comme on sait le faire, sincèrement, avec encore toute la spontanéité des débuts, le sourire amical et ouvert, le partage comme leitmotiv et le plaisir de jouer ce qui vient du fond de nous, ce qu'on a écrit. A la fin du spectacle, la danseuse flamenco Paula Sebastian est venue accompagner les derniers morceaux. Là encore, des mouvements spontanés, maîtrisés mais généreux, une fougue et une joie de danser qui s'est diffusée dans toute la salle. Voici une photo prise hier ainsi que l'un des meilleurs moceaux de l'album de Laura Campello. Laura, eres maravillosa!
Photo : Luis Garcia Jurado Centurion
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