jeudi 8 mars 2012

A l'anglaise

Bon... je n'ai rien à vous dire en ce moment, rien à raconter d'hyper capital culturellement parlant... comme d'habitude, me direz-vous. Et comme d'habitude dans ces cas-là, je ne voudrais pas vous laisser sans rien sous la dent, alors, comme je le fais dans ces circonstances de faim intellectuelle intense, je vais vous parler de bouffe! (Tout en vous faisant croire, comme il est de coutume ici, que je vais, ensuite, vous parler d'un sujet passionnant, d'un livre extra que je suis en train de lire, en somme, du bobard de première, puisque vous savez comme moi qu'il ne se passe jamais rien de captivant par ici...)
Bref, je suis allée à Paris (oui, ça m'arrive), dans un salon de thé (hé oui, je deviens snob). Mais pas n'importe lequel. Pas le salon du thé en sachet et du dessert surgelé. Non, un établissement de grande classe. Dans une petite rue pas très loin des Halles, une façade qui ne paie pas de mine, trois marches à descendre vers le Paradis (comme quoi, il faudrait parfois inverser nos visions communes sur le haut et le bas, le Paradis et l'Enfer. De toute façon, on a de la chance, les deux se trouvent sur terre. Enfin, c'est une manière de voir les choses). Deux ou trois marches à descendre, donc, et on s'installe dans une atmosphère chaleureuse, énormes poutres au plafond, couleurs douces, tissus fleuris. Le thé est servi dans des tasses en porcelaine toutes plus élégantes les unes que les autres. On se sent accueillis. On se sent bien, dans un petit recoin du monde à l'abri de tout. On peut y déjeuner, mais on y vient surtout pour goûter les pâtisseries, comment dire... renversantes (même si je n'ai pas vu l'ombre d'une tarte tatin sur la carte). Fondants au chocolat, scones, tarte au citron, tarte au chocolat et caramel, etc... Nous avons testé pour vous le fondant au chocolat, tout chaud, et la tarte au citron, sans meringue, pas du tout acide, tout en douceur, à l'image du lieu. Et le top du top, c'est que tout est fait MAI-SON, et ça se sent, impossible de s'imaginer le contraire. C'est un régal pour les sens, un bonheur comme on n'en fait plus, à l'heure du surgelé et du rapide. Ici, le temps s'arrête, on ne sait plus si on est à Paris, dans un jardin anglais ou chez sa grand-mère, peu importe, on plane. Allez-y en courant donc, et plus vite que ça s'il vous plaît!
Queen Ann
5 rue Simon le Franc
Paris 4ème
Metro Rambuteau

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'en veux !

pcr