
Départ! Tout le monde en voiture. Nous voilà partis pour deux petites heures de dépaysement qui commencent par le passage dans un tunnel sombre duquel on ne voit, par moment, que les ombres de petits diables, ceux de la mine, mimant l'activité minière. De quoi se plonger quelques années en arrière lorsque le train conduisait encore les mineurs de charbon vers leur poste de travail, dans les entrailles de la terre. Soudain, c'est le grand soleil. Les quatre wagons défilent en équilibre sur un viaduc qui surplombe toute la vallée. La vue est imprenable sur les sommets alentour et plongeante vers la vie d'en bas. Vertige. C'est l'aventure. 

Petit à petit, le Drac, ce cours d'eau, presque dragon, verdoie entre les collines, pointe le bout de sa queue tel un reptile allongé. Les eaux sont retenues par plusieurs barrages, prêtes à inonder la vallée. L'homme croit parfois maîtriser la nature. Qu'en est-il vraiment?


Petit à petit, le Drac, ce cours d'eau, presque dragon, verdoie entre les collines, pointe le bout de sa queue tel un reptile allongé. Les eaux sont retenues par plusieurs barrages, prêtes à inonder la vallée. L'homme croit parfois maîtriser la nature. Qu'en est-il vraiment?

Les voyageurs se penchent aux fenêtres du train, attirés par ces couleurs saturées de soleil et par la beauté étincelante des eaux saupoudrées du soleil de juillet. Les mots ne suffisent pas.

Terminus! Tout le monde descend. Mais l'esprit, lui, vagabonde encore à ce jour...

(Photos:emi)
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