Qu'y a-t-il le 21 juin mis à part la fête de la musique? Et bien le Nouvel An. Non je ne dis pas de bêtises, mais figurez vous que la Bolivie se trouve dans l'hémisphère Sud (si si) et que le 21 juin c'est le solstice d'hiver -Inti Watana-, donc le nouvel an. Hier donc c'était le premier jour de l'année aymara 5516 que les boliviens ont célébré comme il se doit en assistant au lever du soleil, Tata Inti, à l'apparition de ses premiers rayons qui donnent la force et l'energie, en particulier sur le site de Tiawanaku où le président Evo Morales était venu pour l'occasion. Le Nouvel An en Bolivie, Machaq Mara en aymara, n'est pas seulement important en ce qu'il représente le début d'une nouvelle année. C'est surtout le premier jour, le point de départ du calendrier agricole qui est encore très présent dans la culture andine et rythme la vie, les fêtes et les rituels des populations de la région. Lors des célébrations du Nouvel An andin on rend par conséquent hommage à la Pachamama par des offrandes, pour la remercier des récoltes de l'année qui vient de se dérouler et solliciter encore sa bienveillance pour celles de l'année qui commence.
1 commentaire:
Ces hommes, dont le fondamentalisme est lié à l’évidence de l’évolution de leur existence entre les deux éléments que sont le ciel et la terre, expriment une vision pour le moins épurée de la place que l’on peut prétendre occuper sur terre. Des esprits obscurcis par des siècles de philosophies contradictoires auraient tendance à ne pas se méfier, voir à juger une évidence : le caractère passager que présente cette existence ridiculement courte à l’échelle du temps. Ce calendrier millénaire est respectable non par la « preuve scientifique de son existence » au sens commun, mais bien par l’absence de possibilité de nier cette réalité observable sur laquelle il repose.
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