Chaque premier vendredi du mois, dans certaines maisons de Bolivie, on fait la Q’oa, l’offrande a la Pachamama, la Terre Mère. En Bolivie cette croyance dans les forces de la nature est très forte et très ancrée dans les esprits. On vénère la Terre Mère et on lui fait des offrandes pour qu’elle nous protège, nous qui souvent la maltraitons.Voilà pour le message.
En ce qui concerne la cérémonie, elle est très simple. On allume d’abord un petit brasero dans la cour de la maison. Une fois que les braises ont réduit, on y place des offrandes qu’on a été acheter au marché, enveloppées dans du papier journal, un petit paquet spécialement préparé pour l’occasion. Ces offrandes que l’ont va donner comme nourriture à la Pachamama sont les suivantes:
-de l’encens et autres herbes odoriférantes comme le copal ou la q’oa
-de la graisse pour nourrir la Pachamama (on dit qu’il ne faut pas lui donner de sang parce qu’elle s’y habitue…)
-des petites figurines qui représentent le travail, la maison, l’argent, une voiture, l’amour, en bref tout ce qu’on est susceptible de demander à la Pachamama.
Toutes ces petites choses se consument peu à peu. On dit que parfois la Pachamama mange lentement, refuse presque les offrandes; parfois au contraire elle meurt de faim et les mange d’un coup!
Au 4 coins du brasero on jette un peu d’alcool à 90 (la Pachamama aime ça), puis on refait le même geste avec un délicieux alcohol de cerise (car elle aime aussi le sucré) que l’on partage avec elle.
Cette cérémonie est très spirituelle et en même temps dégage une force très concrète. Dans les fumées d’encens et de copal on se régénère, on puise de l’énergie. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti hier soir…
En ce qui concerne la cérémonie, elle est très simple. On allume d’abord un petit brasero dans la cour de la maison. Une fois que les braises ont réduit, on y place des offrandes qu’on a été acheter au marché, enveloppées dans du papier journal, un petit paquet spécialement préparé pour l’occasion. Ces offrandes que l’ont va donner comme nourriture à la Pachamama sont les suivantes:
-de l’encens et autres herbes odoriférantes comme le copal ou la q’oa
-de la graisse pour nourrir la Pachamama (on dit qu’il ne faut pas lui donner de sang parce qu’elle s’y habitue…)
-des petites figurines qui représentent le travail, la maison, l’argent, une voiture, l’amour, en bref tout ce qu’on est susceptible de demander à la Pachamama.
Toutes ces petites choses se consument peu à peu. On dit que parfois la Pachamama mange lentement, refuse presque les offrandes; parfois au contraire elle meurt de faim et les mange d’un coup!
Au 4 coins du brasero on jette un peu d’alcool à 90 (la Pachamama aime ça), puis on refait le même geste avec un délicieux alcohol de cerise (car elle aime aussi le sucré) que l’on partage avec elle.
Cette cérémonie est très spirituelle et en même temps dégage une force très concrète. Dans les fumées d’encens et de copal on se régénère, on puise de l’énergie. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti hier soir…
1 commentaire:
Merveilleux! Je crois saisir le sens profond de ce symbole...
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