Avant de repartir dans mon plat pays et dans mon humide région aux gens-qui-font-tout-le-temps-la-tête, voici un des derniers plats que l'on m'a servi, histoire que je ne parte pas sans goûter à tous les délices de la cuisine de Cochabamba. Ce plat, c'est le fricassé. On le mange surtout le matin et jusqu'à midi -je vous rappelle que dans ma charmante ville adoptive il n'y a pas d'heure pour manger, pas d'horaire pour se faire plaisir. On le sert dans une assiette à soupe mais c'est loin d'être du bouillon. C'est en fait un énorme morceau de porc baignant dans une grande quantité de jus rouge orangé -tomates? piments?- en tout cas délicieusement gras et assaisonné. Sous la viande on trouve une pomme de terre, du chuño -une sorte de pomme de terre au goût caractéristique qui a été gelée et deshydratée par le soleil de l'Altiplano-, du mote -ce maïs blanc dont je vous ai déjà parlé. Que dire de plus, sinon que le fricassé est une des spécialités de Cochabamba, un incontournable, et qu'il faudrait être fou pour repartir sans le goûter. L'honneur est donc sauf!
1 commentaire:
Dans l'attente de ton retour, je te fais plein de bises et te souhaite, si on ne se parle pas avant, un bon et sauf voyage.
La maison est ouverte, j'espère que tu pourras me contacter.
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