dimanche 2 août 2015

Jeux d'eau à Sixt et Samoëns

Depuis plusieurs articles, je vous parle beaucoup d'eau à la montagne : pour y mettre les pieds, pour la regarder passer et sentir le frais. Sans doute l'influence d'une semaine en Vendée que je vous raconterai en détails très bientôt...
Aujourd'hui, voyons comment se présente l'élément liquide du côté du Giffre. 
Nous nous rendons à Sixt Fer à Cheval, après Samoëns. Au bout de la route, nous sommes au Fond de la Combe. Si le parking est payant, c'est que le site est protégé et qu'il faut limiter le nombre de visiteurs. On y voit des bouquetins sur les gigantesques falaises, des insectes de tout poil et des paysages uniques dans la région. Une sorte d'énorme cirque minéral des parois duquel coulent des cascades, non pas issues de la fonte des glaciers, mais qui viennent des rivières présentes au coeur de la roche. Bon, cette année, au début du mois de juillet, les cascades se faisaient bien rares. Il n'avait pas plu depuis suffisamment longtemps si bien que la balade tourne - presque - au fiasco. Pas du tout le Sixt que nous avions pu voir en 2011. Heureusement, LA grande cascade coule encore. Pas assez pour qu'on puisse passer entre l'eau et la paroi sans se mouiller, mais le bassin formé à ses pieds peut encore accueillir des nageurs et des pieds échauffés par la canicule. L'eau du torrent ne coule que très peu cette année, on frise la correctionnelle, mais certains trouvent quand même leur compte dans cette piscine naturelle visiblement propice aux incantations...

Plus frais encore : la glacière naturelle, le névé ! Les restes de neige de l'hiver, refuge idéal pour le randonneur en manque d'ombre et de fraîcheur. Parfait pour une petite pause avant la suite de la randonnée. En résumé, aller à Sixt - Fond de la Combe en période de canicule, c'est mieux que quand il pleut et que les nuages tournent autour du cirque sans jamais en sortir, mais c'est assez insupportable niveau chaleur pour la rando, compte tenu de l'altitude relativement modeste (1200m). Un conseil en cas de grosses températures : oublier la rando et pique niquer les pieds dans l'eau !

Après Sixt, allons boire frais sur une terrasse de Samoëns et, pourquoi pas, allons faire un tour au jardin de la Jaÿsinia, fondé par madame Cognacq Jaÿ, native du village. Après avoir fondé la Samaritaine, son mari et elle achètent la colline de Samoëns sur laquelle ils imaginent un jardin botanique. On peut y retrouver des essences du monde entier, du jardin alpin aux plantes himalayennes... et aussi se faire copieusement arroser par les jets d'eau en plein travail en ce mois de chaleur intense. Douche après douche, pieds nus dans les allées, nous évoluons tranquillement et en riant au milieu d'une végétation luxuriante, dans un cadre agréable et exotique. Un moment de détente imprévu, mais très apprécié de nos métabolismes transpirants !


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