vendredi 10 juillet 2015

Bourges en coup de vent

Que n'avais-je pas pris mon appareil photo ! Encore une fois, je sors sans avoir pris mes précautions photographiques ! Quel boulet !
A ma décharge, cela ne fait pas si longtemps que je connais la belle ville de Bourges, et très peu de temps en fait que je la trouve belle. Avant, elle me semblait morne et grise. Aujourd'hui, même sous la pluie et les nuages lourds, je ne jure que par sa cathédrale vue de dos, je marche le nez en l'air pour observer les façades, les remparts ; je me cogne contre les gens de tant parcourir les rues en regardant partout sauf devant moi. C'est que les paysages, les villes, les monuments, prennent un aspect différent lorsque c'est quelqu'un qui les aime qui vous les donne à voir avec ses yeux. On regarde alors différemment, on laisse une chance à ce qu'on croise, on oublie ses a priori. On admire. On apprécie. 
Cet après-midi là, mes cinq sens ne m'ont pas encore suffi pour détailler les vitraux, sentir les roses du jardin de l'Archevêché ou des Prés Fichaux, effleurer les pierres des remparts et marcher dans des ruelles pavées et secrètes, à l'écart des grandes artères et qui ont gardé toute leur authenticité.
Etant donné que, d'après les informations qu'on me délivre, il n'est pas prévu qu'on démonte la cathédrale demain, j'ai bon espoir de retourner déambuler dans Bourges munie, cette fois, de mon appareil photo. Parce que bon, le téléphone, comme vous pouvez le voir ci-dessous, a une capacité plus que médiocre à rendre les images qui m'ont éblouie...






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