dimanche 19 juillet 2015

14 juillet : Megève / Saint Gervais, le match !

Il fut un temps où le feu d'artifice de Megève durait une demie-heure, était accompagné de musique et en mettait plein la vue. On savait où passaient les impôts. Plantés sur nos deux pieds sur le grand parking du palais des sports, le nez en l'air jusqu'à en avoir mal au cou, on admirait la succession de fusées et de couleurs. C'était magique. En général, c'était le soir de notre arrivée ou quelque chose comme ça. Tonitruant, l'accueil. 
Malheureusemement, cette année, le feu d'artifice a été tiré depuis... le Jaillet. Autant dire, suffisamment loin en face pour installer une trop grande distance entre le bruit et l'image. Du coup, soit il était vraiment plus court, soit moins bien, soit on ne l'a pas apprécié à sa juste valeur, en tout cas, j'ai été déçue par le spectacle de cette année. Mais il paraît que la mémoire embellit le passé et devient si subjective qu'elle vous fait sans cesse réciter le couplet du "c'était mieux avant"...
Par contre, avant, nous avons assisté à la retraite aux flambeaux qui a précédé le feu d'artifice. On voit parfois, rarement, Megève, sa place principale, remplie de mines souriantes dans la chaleur d'un soir d'été. C'était le cas ce 13 juillet au crépuscule. Les enfants avaient leur flambeau à la main, on marchait derrière l'harmonie municipale encadrée par les pompiers. Un moment à nous faire redevenir des gosses. Et puis, après un tour du village, on s'est tous assis sur l'herbe dans l'attente du feu d'artifice. La suite, vous la connaissez...



Mécontents de notre soirée du 13, nous avons remis ça le 14, à Saint Gervais. Le feu d'artifice, dans mes souvenirs, était également assez réussi. Nous nous sommes baladés dans la ville en attendant le coucher du soleil, accompagnés par une animation plus que douteuse : des chansons françaises et internationales revisitées par un beau gosse gigotant au pantalon blanc trop moulant et à la voix pas toujours accordée. Une sorte d'animateur de mariage en version lourde. Heureusement, quand l'heure a sonné, on lui a coupé la chique en même temps qu'on éteignait les lampadaires. Et là, contrairement à Megève la veille, on a vu le feu d'artifice de près et surtout, on l'a entendu résonner dans les montagnes. 
Des bons points et des mauvais points des deux côtés. Je résume : match nul (parce que choisir, c'est renoncer). 


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