vendredi 5 septembre 2014

Folies gastronomiques boliviennes de l'été

Plus que quelques récits à vous faire de mes retrouvailles avec la Bolivie. Aujourd'hui, des images qui rappellent à mon estomac que les mandibules des cochabambinos fonctionnent sans cesse, à longueur de journée, de l'aube au coucher du soleil et même plus tard dans la soirée. Regards attendris sur les saveurs qui te font sentir que oui, tu es de retour à la maison.
Regardez-moi ce pain moelleux, ces chorizos aux herbes, cette salade fraîche garnie de quilquiña ! Là, vous savez que vous êtes à Quillacollo, où on fait les meilleurs sandwichs de chorizo du monde !

En parlant de légumes, en haut, vous les voyez en miniatures dans un panier d'Alasitas, mais c'est exactement le degré de variété qu'on retrouve dans nos assiettes de soupe, le midi. Que des vitamines ! Quel bonheur de se retrouver à écosser les petits pois ou à retirer la "chemise" des fèves à la cuisine !
Et que dire des fruits !!! Toute l'année sur les tables de Cochabamba, c'est à ne plus savoir où donner de la tête. Les petites bananes "guineos", les oranges qu'on dévore par 4 plus qu'on ne les mange, les papayes bien mûres, les petites pêches juteuses...

Bon, j'avoue, cette année, j'ai craqué : j'ai décidé de goûter à tous les gâteaux auxquels je n'avais jamais goûté avant... Plaza Colon, j'ai vu un étalage alléchant, j'ai acheté quelques exemplaires de chaque douceur. Je connaissais déjà les "rosquetes" (les cercles blancs, photos 2), sortes de sablés recouverts de sucre glacé. Je me suis ensuite goinfrée d' "alfajores" remplis de crème et de coco, et d'autres douceurs incomparables. 
Dans la panière que vous voyez, le pain maison, cuit dans le four, dans la cour, parsemé de fromage et qu'on mange le matin avec du "quesillo", du fromage frais (ou le soir, dès la cuisson, si on est trop impatient... si et seulement si on n'a pas fait carboniser le pain parce qu'on regardait "El Chavo del Ocho" à la télé...! )
Découverte de cette année, la Coka Quina. Le même goût que l'original, produit par la grande firme yankee, aussi. Y'a juste le nom qui change. C'est rigolo, quoi. (photo prise à La Ceja, face à Illimani).
Bon, lui, il est encore vivant, mais mort et séché, il est délicieux. Le processus de fabrication de "charque de llama" est complexe, mais donne un résultat incroyable, savoureux. Avec du "mote" de maïs et du "quesillo"... un régal !
Sinon, pour la première fois de ma vie j'ai mangé du "conejillo", du cochon d'Inde. Ne faites pas "berk", c'est excellent, un plat de choix, un plat de fête, de réunion de famille et tout et tout. Un peu de respect pour nos coutumes, que diable, vous mangez bien des grenouilles et des bulots... Berk !...

2 commentaires:

Gilles S. a dit…

J'ai faim soudain !!!

Emi a dit…

N'est-ce pas !
Tu vois, j'ai acheté des épis de maïs au marché samedi pour faire du choclo... c'est bon, mais ce n'est pas pareil. c'est plus fade, les grains sont plus petits, moins charnus, moins généreux. A Cochabamba, la nourriture, c'est de l'ordre de l'apothéose !