samedi 3 mai 2014

L'Acropole

La foule est dense, étouffante, on se prend à rêver d'être seul là-haut...
Par contre, tous les remparts sont un émerveillement de sentier fleuri. On est en pleine nature, entouré de murs de rochers cyclopéens et on domine la ville. Le vol des hirondelles et leurs cris ont remplacé le vacarme de la ville tentaculaire et polluée. 
En fait, l'émotion est plus grande que face au Parthénon lui-même : la foule piétinante et les gardes sévères qui orchestrent le sens de circulation d'une mine patibulaire rendent difficile la perception du lieu. On comprend aussi que le travail de reconstitution et de restauration des vestiges ressemble à un combat de Sisyphe face aux millions de pas lourds et de mains baladeuses qui abîment les monuments. Il n'en demeure pas moins que l'ensemble architectural de l'Acropole, avec vue sur la mer et les collines d'Athènes est un joyau mégalo unique au monde. 




Mon instant de souffle coupé ? L'immense odéon d'Hérode Atticus. Mon petit moment de bonheur ? Assise sous un olivier, loin de la foule, l'Acropole bondé derrière moi, la ville en bas et, entre les deux, le silence.

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