vendredi 3 janvier 2014

Maupuy - Guéret (23)

Dès le premier jour de l'année 2014, que nous vous souhaitions montagnarde, nature et remplie de belles rencontres, nous voici dans notre cher Limousin, à la découverte d'un nouveau site cette fois vraiment étonnant. 
Prenons la route Océan -Suisse et quittons-la juste à l'ouest de Guéret, pour nous diriger vers le site de Maupuy. Nous grimpons en voiture jusqu'en haut du puy (le temps étant loin d'être clément) et stationnons juste sous un immense émetteur, longue perche dressée vers le ciel gris, recevant de plein fouet les vents sans entrave qui traversent de plein fouet ce sommet situé à presque 700 mètres d'altitude. Le panorama est total tout autour, rien n'arrête le regard ni le souffle d'Eole, comme souvent dans le Limousin à ces altitudes et jusqu'à 1000 mètres. Mais là ne s'arrête pas l'étonnement. Bien qu'ayant perdu la plupart de mes photos, suite à un nouveau caprice de mon vieil appareil photo pékinois, je peux tenter de vous décrire ce paysage minéral taillé par l'homme. En effet, la région est connue pour ses anciennes carrières de pierre, dans lesquelles sont venus se tuer à la tâche des centaines d'ouvriers, pour beaucoup italiens. Aujourd'hui, la roche tranchée à la verticale offre des parois idéales pour l'escalade. Vu du haut, le site ressemble au contour d'un gigantesque volcan ; vu du bas, nous nous trouvons, claustrophobes s'abstenir, chéri j'ai rétréci les randonneurs, dans une espèce de sombre cirque, guidés au-milieu des tourbières sur un chemin de planches. Au fond de la combe, nous ne pouvons nous retenir d'escalader quelques rochers. Nous voici à un étage supérieur de la carrière, face à des parois vertigineuses, dominées par le gigantesque émetteur et par le sifflement du vent qui se prend dans sa mince corpulence. 
Ah, comme j'aurais aimé pouvoir vous montrer tout cela en image. Comme quoi, tout est éphémère, rien ne dure, tout passe. La beauté un instant fixée dans l'iris et la pupille s'estompe dans le souvenir. Ne restent que les sons et la sensation de l'ailleurs, un parfum de liberté. 




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