vendredi 26 avril 2013

Sarah Wiener à Evolène

Sarah Wiener, restauratrice à Berlin, se risque dans ses séries de reportages à travers l'Europe à essayer de nouvelles cuisines, des spécialités "terroir". Au cours de ses tribulations, elle va à la rencontre de personnages qui mettent en valeur leur région et leur gastronomie, et entre en cuisine pour mettre en oeuvre les recettes dont elle a été dénicher les produits. Le ton est dynamique, enjoué et Sarah est attachante et enthousiaste à souhait.
La région mise en valeur par le reportage diffusé aujourd'hui, c'est le Valais, en Suisse francophone et en particulier le charmant village d'Evolène. Dans les vallées alentour, les champs regorgent d'énormes abricots gorgés de soleil, juteux et naturellement sucrés. Tout en haut, les vaches noires de race hérens, qui se reposent, animaux extrêmement paisibles et affectueux entre deux séances de lutte dans les alpages. Les sonnailles retentissent lourdement et la vue est incroyable sur la Dent Blanche et le pic du Matterhorn. Et, au creux de ces paysages époustouflants, le village d'Evolène.
Sarah Wiener vient donc y cuisiner dans une auberge. Mais, en plus de la cuisine roborative, des fromages délicieux et des fruits savoureux, ce qui frappe, c'est la gentillesse des gens. Qu'on règle le problème une bonne fois pour toutes : non, les Suisses ne sont pas le peuple froid, rigide et renfermé qu'on veut bien  décrire. En tout cas, ces qualificatifs n'ont aucune raison d'être dans le Valais. Là-haut, peut-être grâce à cette qualité de vie incomparable et à l'environnement magnifique à 360 degrés, grâce à cette beauté qui éblouit partout où le regard se pose, les gens sont accueillants, souriants, tranquilles. Vous êtes perdu : qu'à cela ne tienne. Il y a toujours un charmant grand-père pour s'accouder à la portière de votre voiture et vous indiquer les chemins carrossables pour le départ de votre randonnée. Votre voiture est tombée en panne dans la montée ? Pas de panique, quelqu'un vous aidera sûrement à la réparer. Et encore une fois, dans le reportage de Sarah, on retrouve cette fameuse gentillesse valaisanne qui fait de cet endroit un lieu béni des dieux où l'on revient avec joie et dont on part toujours avec un pincement au cœur.  D'ailleurs, Sarah Wiener conclut l'une des séquences de son reportage en disant d'un air songeur : "J'aimerais vivre ici". 
Et si vous trouvez que le portrait que je dresse est un peu trop idyllique, allez donc faire un tour dans le Valais !



(pour ceux qui auraient des doutes, je tiens à le démentir immédiatement : non, je ne suis pas payée par le bureau de promotion touristique d'Evolène... et, non, je n'ai pas de compte en Suisse. Par contre, le Valais est une passion familiale puisque les photos sont de maman !)

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