“Los Jairas” et “Le Trío” (Domínguez, Favre et Cavour)
La chercheuse en sciences sociales, Maria Antonieta Arauco, vient de publier un livre consacré aux figures de proue du folklore musical bolivien. Etaient présents les artistes de la musique nationale, Ernesto Cavour, Rolando Encinas et Percy Bellido.
Ministère de la Culture, 15 août 2011.
« Je considère que Los Jairas et « Le Trio », et je me base sur les nombreuses études parues ces dernières années- ont été reconnus comme l’une des manifestations les plus importantes du folklore de Bolivie. », affirme Maria Antonieta Arauco, l’auteure du livre « Los Jairas et le Trio Dominguez, Favre, Cavour – Créateurs du Néo folklore en Bolivie (1966 – 1974) », lors de la présentation du livre qui a eu lieu vendredi dernier, dans le Patio Culturel du Ministère de la Culture.
Leur statut d’initiateurs du néo folklore bolivien, dans les années 60, ainsi que l’ample trajectoire musicale de Los Jairas et du “Trio”, sont les deux éléments qui ont motivé Maria Antonieta Arauco: “…c’est ce qui a fait naitre ma grande passion pour ce groupe et ce qui m’a amenée à retranscrire les détails les plus intéressants depuis l’apparition de ces grands du folklore, il y a 45 ans », témoigne la chercheuse, qui a mis plus de deux ans à réaliser son ouvrage.
Par ailleurs, Arauco a expliqué que dans le résumé historique consacré à Los Jairas et au “Trio”, elle raconte aussi la naissance de la “Peña Naira elle-même considérée comme “le Nid des artistes” et qui a été fondée le 4 mars 1966.
Le livre montre les différentes étapes, en rapport avec le contexte historique, et plus particulièrement le rôle qu’a joué le travail artistique de Los Jairas et du “Trio”, qui se reflète dans la rencontre de ses protagonistes, la formation du groupe, la qualité d’interprétation de chacun de ses membres, les récompenses obtenues, sa discographie, et, surtout, la diffusion du folklore dans le pays et hors de ses frontières.
“C’est le contexte de la musique des années 60 qui a entrainé l’apparition subversive de Los Jairas dans la musique nationale. A cette époque, nos instruments n’étaient pas joués dans les grands salons, mais avec eux (Los Jairas) y pénétraient la quena de Gilbert Favre, le charango de Ernesto Cavour, la guitare de Julio Godoy et la voix de Edgar Yayo Jofré”, explique l’auteure.
Le “Trio” constitué par Dominguez, Favre et Cavour nous a laissé deux disques en Bolivie, “Folklore 1” et “Néo folklore 2” et deux autres en Europe. Au cours de cette soirée, ils ont interprété cette discographie ensemble et en tant que solistes.
Lors de cette présentation inoubliable, pour ceux qui aiment la musique folklorique de cette époque, étaient également présents Rolando Encinas de “Musica de Maestros”, Percy Bellido, ancien membre de “Los caminantes”, ainsi que Yuliano Encinas, lesquels étaient amicalement venus soutenir et valoriser le travail de Maria Antonieta Arauco.
“Je considère qu’il s’agit d’un document historique important pour ceux qui désirent connaître cette époque, la nouvelle génération qui a motivé le Néo folklore, parce que ce sont eux les pionniers”, a affirmé Rolando Encinas, membre de “Musica de Maestros”.
De la même manière, le Maestro Cavour a valorisé le travail de Arauco, en s’exprimant de la sorte: “Je suis heureux que justice soit faite, parce qu’on mentionne la “Peña Naira” et ses propriétaires et promoteurs légitimes, ce qui est mon cas, Ernesto Cavour, ainsi que Luis Rico avec qui je la dirige depuis plus de vingt ans. C’est pourquoi je réitère toute ma confiance à Antonieta Arauco, parce qu’elle est une véritable investigatrice et qu’il lui a fallu plus de deux ans pour écrire ce livre”, a assuré le charanguiste.
Percy Bellido, ancien membre du groupe “Los caminantes” également présent dans les années 60, a lui aussi souligné l’importance de l’œuvre de Maria Antonieta Arauco en ce qu’elle évoque la Peña Naira, capitale pour de nombreux artistes de l’époque, comme dans son cas, puisque c’est là que sa carrière a commencé: “Je considère que la Peña Naira est le Nid des artistes, de ceux qui aujourd’hui sont à l’étranger et qui diffusent notre folklore dans d’autres pays”, a conclu Bellido.
Arauco, très émue, a annoncé que son prochain objectif consistera à publier un livre sur le groupe Ruphay. Ce travail “est déjà dans un processus d’investigation, depuis le costume, les types d’instruments qu’ils utilisent, rappelons qu’ils se caractérisent par leur utilisation des aérophones”, a-t-elle conclu.
María Antonieta Arauco est née dans le Valle Alto de Cochabamba. Elle est passionnnée de musique. Elle est venue vivre à La Paz très jeune. Elle a travaillé à la Peña Naira, d’abord comme ouvreuse, puis comme serveuse.
Avec ce qu’elle gagnait elle a financé ses études, d’abord à l’Ecole Normale, où elle obtint le diplôme de Professeur de Philosophie et de Psychologie. Par la suite, elle fit des Etudes de Sociologie à l’Université Mayor de Sans Andres, où elle obtint sa licence.
Actuellement, elle étudie la trajectoire et la musique du groupe Ruphay.
(Traduction: Emilie Beaudet... qui RECHERCHE DESESPEREMENT A SE PROCURER CE LIVRE! AYUUUUDAA!)
7 commentaires:
...surveille les faits et gestes de ton facteur dans une dizaine de jours...eh...eh...eh
sans déconner??? tu l'as????!!
j'ai un copain qui revient de Bolivie dans quelques jours, je lui ai demandé d'en acheter 2 ...dont 1 pour toi; il vient de m'envoyer un mail pour me dire qu'il les avait ..c'est beau les moyens de communication de nos jours non !!!
dis, il est encore joignable ton copain? parce qu'en fait le bouquin c'est pour un de mes lecteurs... mais je serais bien intéressée aussi... je te ferai un chèque et des empanadas!
je vais essayer,je crois qu'il est retourné en acheter d'autres,ils vont rien comprendre, "un gringo"
qui dévalise de tout un stock de livre sur "Los Jairas" !, ils sont fous ces gringos...!!!
hola
interessant ce livre
los jairas et pour moi le meilleur groupe de ces annee là
avec la quena magique del gringo qui arrivait du chili apres sa rupture avec violeta para dailleur sa chanson runrun pal norte a ete ecris pour gilbert a+
j'ai eu le bonheur de d'assister à un concert de los jairas à la paz en 1969 et d'y rencontrer gilbert favre . Grand souvenir
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