Comment aller en Savoie et ne pas se rendre dans ce coin de Paradis? Une fois le Col des Saisies descendu, c'est la longue ligne droite qui mène à Beaufort. D'ici, on peut choisir de se rendre au barrage de Saint Guérin. Le mieux consiste quand même à se farcir les interminables lacets qui mènent au lac puis au Cormet de Roselend. Là-haut, il y a des tonnes de superbes randos à faire, plus vertigineuses les unes que les autres. Je choisis de m'arrêter avant le sommet et de suivre la route qui mène au barrage de La Gittaz (attention, ça se prononce la "Gitte", le savoyard a tendance à omettre la fin des noms).La route devient carrossable. Nous sommes à plus de 1500 mètres d'altitude, la vue est grandiose. De là, plusieurs solutions s'offrent à vous. Si vous optez pour le mode "balade", vous pouvez poser là la voiture, faire le tour du lac ou vous rendre aux fermes de la Gittaz, tous ces chemins sont larges et plats. Le panorama est très étonnant, puisque vous vous trouvez sur une plaine, un altiplano enserré entre d'austères montagnes dont les sommets se perdent parfois dans les nuages.
Sinon, il est possible, avec de bons amortisseurs, d'aller en voiture jusqu'aux habitations et d'emprunter les sentiers qui grimpent vers, au choix, le Col du Bonhomme ou le Col de la Croix du Bonhomme. Il est certainement possible de se faire l'une des nombreuses crêtes qu'on peut aussi atteindre depuis le Cormet de Roselend. En tout cas, plus vous monterez, plus vous aurez de chance de croiser des marmottes, la région en est pleine.
Décidément, cette Tarentaise, dont les cols étaient des lieux de passage vers l'Italie très fréquentés par les contrebandiers et autres voyageurs de commerce, cette Tarentaise qui nous emmène jusqu'au Col du Petit Saint Bernard et au sommet magique de Lancebranlette est un bout du monde envoûtant dont les portes vers d'autres vallées, difficiles d'accès, dessinent une géographie à la fois inquiétante et attirante. Ici, le temps s'arrête, chaque chose est à sa place, c'est l'équilibre parfait.
Décidément, cette Tarentaise, dont les cols étaient des lieux de passage vers l'Italie très fréquentés par les contrebandiers et autres voyageurs de commerce, cette Tarentaise qui nous emmène jusqu'au Col du Petit Saint Bernard et au sommet magique de Lancebranlette est un bout du monde envoûtant dont les portes vers d'autres vallées, difficiles d'accès, dessinent une géographie à la fois inquiétante et attirante. Ici, le temps s'arrête, chaque chose est à sa place, c'est l'équilibre parfait.
(Photos:emi)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire