Je suis allée voir cet après midi au cinéma du coin "Le fils à Jo", le fameux film sur le rugby. Et en effet, à ma grande joie, de rugby, on en parle, on en voit, on y joue, on en entend parler. L'histoire: Jo Cannavaro, ancienne gloire du rugby, se désespère de voir son fils Tom ne pas être au niveau auquel il voudrait le voir jouer, de le voir trembler au moment de plaquer, fermer les yeux, manquer de motivation. Et puis, un jour, pour conserver le terrain sur lequel sa famille habite depuis des générations et qui vient d'être racheté par une usine irlandaise dans le but de le détruire et d'y entreposer son stock, Jo décide, une nuit, sur un coup de tête, de reformer une équipe de rugby. Ce n'est pas gagné, et c'est là que l'histoire d'hommes commence, entre Jo, son fils, Pompon, l'idiot de la bande, extrêmement attachant, remarquablement joué par un Vincent Moscato aussi royal que lorsqu'il était international sous le maillot bleu, le Chinois, revenu de son exil de quinze ans en Nouvelle Zélande et qui ramène avec lui, outre les souvenirs des heures de gloire, un "black" censé reprendre en main l'entrainement de l'équipe en formation. ça se teste, ça s'engueule, ça communique à coups de poings ou de tapes sur l'épaule, ça a son orgueil, ça tait ses sentiments, ça les enfouit très loin. Mais peu à peu, au fur et à mesure du film, ça déborde, ça s'exprime et c'est là la beauté de ses relations humaines, tellement brutes, tellement vraies, mises en images à l'écran. Ce film n'est ni triste, ni drôle, simplement humain donc, rugby, quoi!
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