samedi 20 septembre 2008

Histoires de blogs

Il y a un an et demi je décidais de commencer ce blog. Je ne voulais surtout pas raconter ma vie mais parler de choses qui me touchent, m'intéressent, me passionnent, et j'espérais entrer en contact avec des gens qui partageraient les mêmes goûts que moi, qui pourraient m'apprendre des choses aussi, tant au niveau intellectuel qu'au niveau humain. Après des mois de blogage acharné, je me suis penchée sur la question des blogs, leur origine, leur contenu, qui sont les gens qui les écrivent et pourquoi, qui sont ceux qui mettent des commentaires et quelle en est la nature, quelles relations, virtuelles mais humaines, se tissent sur les blogs.
Je passe sur les bloggeuses au foyer qui n'ont rien d'autre à raconter que leur dernier rendez vous chez le médecin, aucun intérêt. Je passe sur les minettes qui racontent leur vie au jour le jour, plus vide tu meurs.
Pour certains le blog c'est le briseur de solitude, le lien avec le reste du monde. Pour d'autres, c'est une manière de partager des savoirs, des infos. Pour d'autres encore c'est le canapé du psy, le confident, et ceux là de se lancer dans des confidences qui font parfois rougir le lecteur qui ne demandait pas tant de révélations. Une sorte d'intimité forcée qui, j'avoue, me gêne parfois.
En parlant des commentaires, je me suis aperçue à mes dépens que si parfois les réponses sont très positives et chaleureuses, parfois aussi elles peuvent donner lieu à des débats à n'en plus finir, des conflits que, je le reconnais, j'ai parfois entretenus, pour pratiquement conclure en insultes ou remarques plus basses les unes que les autres. Le blog dérive parfois vers le n'importe quoi.
Heureusement j'ai aussi remarqué qu'à certaines occasions, un article sur un blog pouvait entrainer des commentaires très personnels, parce que sans le savoir en écrivant quelque chose qui nous parait anodin on a touché quelqu'un de l'autre côté du clavier, au plus profond. C'est ainsi que des personnes que vous connaissez pas ou peu se confient, se livrent, vous offrent quelque chose de grand en retour de vos quelques mots. Je l'ai vécu, un lecteur et maintenant ami m'a fait le cadeau de sa prose en commentaire, un jour, simplement, et je vous assure que ça peut donner des frissons.
Plus généralement, on en arrive à se sentir proche d'inconnus, qu'on a pourtant l'impression de bien connaitre, comme de vieux amis, tellement on a de points communs, de sensibilités communes, une similitude dans la manière d'écrire.
D'un support froid et virtuel le blog, et le mien en particulier, est devenu un fantastique fil invisible qui me relie à d'autres, un tricoteur d'amitiés. Comme quoi, le progrès peut aussi être positif si on l'enveloppe d'humanité.
C'était la reflexion du jour! (je sais, je suis allée la chercher loin celle là! Et pour une fois c'est sans ironie aucune)

7 commentaires:

M a dit…

Très belle réflexion, ça valait le coup de la chercher loin.

Anonyme a dit…

(...)En parlant des commentaires, je me suis aperçue à mes dépens que si parfois les réponses sont très positives et chaleureuses, parfois aussi elles peuvent donner lieu à des débats à n'en plus finir, des conflits que, je le reconnais, j'ai parfois entretenus, pour pratiquement conclure en insultes ou remarques plus basses les unes que les autres.(...)

Comment est-il possible de s'emballer dans cet environnement si paisible et si vivifiant ?

Qui sont ces touble(s)-fête (je ne me rappelle plus s'il faut mettre le "s")?

ps: emi, les balises de formatage dans les commentaires sont refusées dès l'envoi de celui-ci. Est-ce normal ?

Emi a dit…

Je me suis parfois amusée sur des blogs amis à contrer du casse pieds, et sur ce blog une certaine discussion à propos de l'Atlantide commençait à tourner au vinaigre. Et puis parfois j'ai eu aussi quelques remarques désobligeantes de commentaristes au sens de l'ironie et au deuxième degré peu développé... Bref... Tout ça pour dire que si on se lance là dedans ça peut vite devenir énervant, en tout cas moi ça me faisait bien râler!
Pardon pour mon ignorance: c'est quoi les balises de formatage?

Anonyme a dit…

Le blog en général me laisse l'impression d'être un amplificateur de contraste. Il convient, je pense, d'être très attentif à ce que l'on écrit si on veut bien faire ressentir ce que l'on dit.Alors cela devient très intéressant.Pour résumer,ton blog est le premier sur ma liste.

Anonyme a dit…

Ahh la discussion sur l'Atlantide : on s'est tout de même bien marré sur ce coups là, non ? Les commentaires font partie du blog, mais bien sûr tu peux toujours modérer. Un blog c'est finalement comme de la vie réelle : des rencontres, des amitiés, des inimitiés, des chamailleries, des grands egos en sorte qui cherchent la compagnie de leurs semblables ! Bonne semaine Emi :-)

Anonyme a dit…

Emi, je ne suis pas un savant, je ne fais que suivre et j'essaie d'utiliser ce que tu nous proposes au travers de ton blog lorsque l'on désire déposer un commentaire.

Oui, ton formulaire de publication, invite à formater le texte avec des "balises" en HTML: (b, i, a), sans oublier de les fermer.

J'ai voulu utiliser celle qui affiche le texte en gras (b) et ensuite je l'ai fermée; Mais le commentaire n'est pas accepté. Remarque emi, au moins personne ne peut faire les "gros yeux de méchant" comme sur l'Atlandide... ;)

ps: tu vois, même là, j'ai été obligé de supprimer les guillemets et les mettre entre paranthèses. Et même en mettant la balise de fin (/b), ce n'est pas accepté.

Pas grave, on continue... :D

Emi a dit…

Et bien désolée Esteban tu me poses une colle : je n'ai jamais utilisé ces fonctions... je sèche!