lundi 12 août 2013

Le Val Claret - Tignes

Plus de 30 ans de Tarentaise sans en voir une seule. J’ai quasiment appris à marcher dans ces montagnes et jamais elle n’avait daigné me montrer le bout de son nez. Il était temps, non mais ! Je ne vous joue pas « Voir une Edelweiss et mourir », mais quand même ! Cris de joie, mirettes en extase, béatitude. C’est beau ! C’est merveilleux, ces fragiles pétales de velours blanc qui poussent courageusement en plein milieu d’un désert minéral. Quand ce n’est pas la neige, c’est le vent, le froid glacial ou la brûlure impitoyable du soleil. Elle ne pousse pas au paradis, la belle reine !
Quoique…
Il y en a pour qui ce no man’s land extrême est une pure matérialisation de l’Eden…

Je devais être edelweiss dans une autre vie !



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