Plus de 30 ans de Tarentaise sans en voir une seule. J’ai
quasiment appris à marcher dans ces montagnes et jamais elle n’avait daigné me
montrer le bout de son nez. Il était temps, non mais ! Je ne vous joue pas
« Voir une Edelweiss et mourir », mais quand même ! Cris de
joie, mirettes en extase, béatitude. C’est beau ! C’est merveilleux, ces
fragiles pétales de velours blanc qui poussent courageusement en plein milieu
d’un désert minéral. Quand ce n’est pas la neige, c’est le vent, le froid glacial
ou la brûlure impitoyable du soleil. Elle ne pousse pas au paradis, la belle
reine !
Quoique…
Il y en a pour qui ce no man’s land extrême est une pure
matérialisation de l’Eden…
Je devais être edelweiss dans une autre vie !
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