Il y a littérature et Littérature. Il y a les livres qu'on lit par centaines tout au long de l'année et qu'on trouve "bons", "bien", "intéressants", etc. Et il y a les Livres avec un L majuscule que l'on ne qualifie pas. Alexis Zorba est de ceux-là.
Ayant entendu parler du film "Zorba le grec", mon inculture littéraire m'a fait craindre un résumé folklorique de la Grèce au début du XXème siècle. Or, je viens de (re) découvrir ce que contient le mot "chef d'œuvre"...
Et de me rendre compte qu'à mon grand regret, j'en ai lu trop peu, des chefs d'œuvres. Passons. Le protagoniste, écrivain semble-t-il, "souris papivore", fait la rencontre dans un café d'une sorte d'antithèse de lui-même en la personne de Zorba. Si le premier cherche dans les livres et dans les interrogations métaphysiques aussi insondables qu'un puits sans fond le sens de son existence, le second est à lui seul une ode à l'expérience, à la vitalité, à l'instinct primaire dans ce qu'il a d'élan vital le plus pur. Tout un poème. Ensemble, ils décident de s'embarquer pour la Crète et d'y exploiter une mine de lignite. Au coin du feu, le soir, dans leur baraque face à la mer, les discussions vont bon train et les caractères se découvrent. Ce narrateur qui, à la première personne, nous livre ses questionnements existentiels, lesquels, plus il semble en saisir l'essence, plus ils lui échappent ; et ce fameux Zorba qui lui remet constamment les idées en place, prônant quant à lui un bon sens acquis aux épreuves de la vie et qui lui confère une liberté sans bornes. Pas d'avant, pas d'après, juste le moment présent et l'œil qui redécouvre chaque matin le monde avec étonnement.
Et de me rendre compte qu'à mon grand regret, j'en ai lu trop peu, des chefs d'œuvres. Passons. Le protagoniste, écrivain semble-t-il, "souris papivore", fait la rencontre dans un café d'une sorte d'antithèse de lui-même en la personne de Zorba. Si le premier cherche dans les livres et dans les interrogations métaphysiques aussi insondables qu'un puits sans fond le sens de son existence, le second est à lui seul une ode à l'expérience, à la vitalité, à l'instinct primaire dans ce qu'il a d'élan vital le plus pur. Tout un poème. Ensemble, ils décident de s'embarquer pour la Crète et d'y exploiter une mine de lignite. Au coin du feu, le soir, dans leur baraque face à la mer, les discussions vont bon train et les caractères se découvrent. Ce narrateur qui, à la première personne, nous livre ses questionnements existentiels, lesquels, plus il semble en saisir l'essence, plus ils lui échappent ; et ce fameux Zorba qui lui remet constamment les idées en place, prônant quant à lui un bon sens acquis aux épreuves de la vie et qui lui confère une liberté sans bornes. Pas d'avant, pas d'après, juste le moment présent et l'œil qui redécouvre chaque matin le monde avec étonnement.
Que dire de plus ? Dire que la Grèce, sans être évoquée précisément, transpire à chaque page de saveurs, de musiques, de traditions et de paysages. Et cette suggestions géographique et culturelle habile est une sorte de décor théâtral quasi onirique, pour ce poème en prose inégalé. Dire aussi que pendant la lecture, à chaque mot, à chaque tournure, on déguste en souriant de la grande littérature comme on devrait toujours en mettre avec gourmandise dans notre assiette. Une sorte de tableau où chaque touche de couleur serait maîtrisée. Une pièce musicale dans laquelle chaque note serait parfaitement juste et à sa place. Une œuvre totale où le langage, l'histoire, les personnages, les réflexions qu'ils nous amènent sur un plateau d'argent nous font crier haut et fort qu'il faut absolument la mettre entre toutes les mains. Parce que tout y est dit.
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