Wanda Vulliez-Laparra, Gloire de Biarritz, 1998.
Voilà, j'ai maintenant très envie d'aller à Biarritz ! Aussi passionnant qu'une émission de Stéphane Bern (oups, je ne sais pas encore s'il s'agit d'un compliment... disons que dans ma bouche, c'en est un !), cet ouvrage nous transporte à travers les siècles dans la fantastique épopée de la douce ville de Biarritz. Tout commence au moment où la cité n'est qu'un port de pêche à la baleine, tenant entre ses mains le sort fluctuant qui sourit ou non à ses habitants, au gré des arrivages des pachydermes des mers. On imagine alors les biarrots sur la plage, en train de découper l'énorme squelette de la baleine que les pêcheurs viennent de traîner sur le sable. Petit à petit, les bains de mer, tout en restant confidentiels, commencent à devenir populaires. Mais c'est le séjour à Biarritz de Napoléon III et de son entourage, d'abord sa mère, Hortense, puis sa femme, Eugénie, qui va mettre toute la lumière sur le petit port pyrénéen. De grandes transformations sont entreprises et des villas poussent comme des champignons, le prestige de la cité grandit puisqu'elle est maintenant associée au nom de l'empereur. Alors, de nombreuses têtes couronnées s'entichent de Biarritz et y viennent régulièrement depuis l'Angleterre et la Russie en particulier, transformant la ville en rendez-vous du gotha. Les artistes ne sont pas en restes, peintres et écrivains faisant également leur entrée dans le cercle fermé des grands de Biarritz. Royalistes dans l'âme, les biarrots sont attachés à la présence des princes et autres reines parmi eux, habitués à les voir se promener dans les rues et à se comporter avec respect et discrétion. La République fait malgré tout son entrée dans la politique de la ville, mais Biarritz demeure intimement proche des rois et princesses qu'elle continue d'accueillir. La première guerre mondiale éteint quelque peu la folie de fêtes et de réceptions mondaines, transformant les grands hôtels en centres d'accueil pour les blessés, mais l'enthousiasme reprend ses droits dès la paix revenue. Ce n'est que lors de la deuxième guerre mondiale que la population est véritablement confrontée à un tout autre aspect de la vie. Les mondanités laissent place à la mort, à la persécution. Le bombardement du centre-ville par les Alliés met définitivement fin à des années d'insouciance. Ensuite, il faudra reconstruire, reprendre le cours des choses, redonner à Biarritz sa grandeur passée. Une chose est sûre, d'après l'auteur, les difficultés liées aux différentes crises mondiales n'ont rien effacé de la gloire de Biarritz.
Voilà, j'ai maintenant très envie d'aller à Biarritz ! Aussi passionnant qu'une émission de Stéphane Bern (oups, je ne sais pas encore s'il s'agit d'un compliment... disons que dans ma bouche, c'en est un !), cet ouvrage nous transporte à travers les siècles dans la fantastique épopée de la douce ville de Biarritz. Tout commence au moment où la cité n'est qu'un port de pêche à la baleine, tenant entre ses mains le sort fluctuant qui sourit ou non à ses habitants, au gré des arrivages des pachydermes des mers. On imagine alors les biarrots sur la plage, en train de découper l'énorme squelette de la baleine que les pêcheurs viennent de traîner sur le sable. Petit à petit, les bains de mer, tout en restant confidentiels, commencent à devenir populaires. Mais c'est le séjour à Biarritz de Napoléon III et de son entourage, d'abord sa mère, Hortense, puis sa femme, Eugénie, qui va mettre toute la lumière sur le petit port pyrénéen. De grandes transformations sont entreprises et des villas poussent comme des champignons, le prestige de la cité grandit puisqu'elle est maintenant associée au nom de l'empereur. Alors, de nombreuses têtes couronnées s'entichent de Biarritz et y viennent régulièrement depuis l'Angleterre et la Russie en particulier, transformant la ville en rendez-vous du gotha. Les artistes ne sont pas en restes, peintres et écrivains faisant également leur entrée dans le cercle fermé des grands de Biarritz. Royalistes dans l'âme, les biarrots sont attachés à la présence des princes et autres reines parmi eux, habitués à les voir se promener dans les rues et à se comporter avec respect et discrétion. La République fait malgré tout son entrée dans la politique de la ville, mais Biarritz demeure intimement proche des rois et princesses qu'elle continue d'accueillir. La première guerre mondiale éteint quelque peu la folie de fêtes et de réceptions mondaines, transformant les grands hôtels en centres d'accueil pour les blessés, mais l'enthousiasme reprend ses droits dès la paix revenue. Ce n'est que lors de la deuxième guerre mondiale que la population est véritablement confrontée à un tout autre aspect de la vie. Les mondanités laissent place à la mort, à la persécution. Le bombardement du centre-ville par les Alliés met définitivement fin à des années d'insouciance. Ensuite, il faudra reconstruire, reprendre le cours des choses, redonner à Biarritz sa grandeur passée. Une chose est sûre, d'après l'auteur, les difficultés liées aux différentes crises mondiales n'ont rien effacé de la gloire de Biarritz.
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