Depuis le quartier de l'Opéra, prenons un peu de hauteur, géographique et spirituelle. Point incontournable de la visite de Marseille, nous choisissons de monter à Notre Dame de la Garde un jour de vent. Le parcours que nous avons emprunté :
- depuis le Vieux Port, la rue Breteuil
- à droite, le cours Pierre Puget
- le jardin Puget dont il faut gravir les escaliers, attention dénivelée. Déjà, la vue est très belle sur le bas de la ville et la Méditerranée
- au bout du jardin, la passerelle qui ressort dans la rue Vauvenargues
Et là, on se rend compte qu'on n'est pas au bout de nos peines, puisqu'il faut encore monter jusqu'au sanctuaire. Je m'attendais à une église plus grande. Elle est surtout intéressante pour sa décoration chargée, presque orthodoxe et qui rappelle les églises grecques. Beaucoup de touristes, évidemment, et une boutique pour les plumer à la sortie. Business divin. On fait le tour de la basilique, tantôt à l'abri, tantôt en plein vent. De là-haut, ce qui est intéressant, c'est bien sûr la vue. Si les affres de la vie ou simplement le Mistral vous fatiguent, vous pouvez vous mettre à l'abri dans la "crypte" où le père Jules vous attend 7/7 j pour causer avec vous, écouter vos malheurs ou vous confesser.
En sortant, on se fait plaquer contre le mur par un vent qui n'a pas faibli. Revigorant, comme on dit ! On y resterait bien plus longtemps, au pied de la Bonne Mère soi-disant faiseuse de miracles, mais elle n'a apparemment pas la main sur la météo.
En redescendant vers le Vieux Port, on se dit qu'on n'a quand même pas été convaincus de l'utilisation du mot "crypte", alors on entre dans la Basilique Saint Victor, autrement plus authentique, pour avoir quelque chose de correct à se mettre sous la dent. 2 euros l'entrée, le prix en vaut la chandelle. Église fortifiée, sarcophages anciens, sculptures et sépultures, il y a de quoi ravir les amateurs d'histoire religieuse et de vestiges.
Deux basiliques à la suite pour une après-midi d'ascension, de cryptes et de vent.
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