Pour aller de Saint Hilaire à Saint Gilles, deux solutions : la route "normale" ou la "corniche". Si on opte pour la deuxième solution, on se rend à Sion sur l'Océan, ce que je n'ai pas manqué de faire. Vous pensez bien, une ville vendéenne qui s'appelle comme la célèbre ville du Valais, je ne pouvais pas y échapper !
Alors, aucun point commun entre les deux homonymes : d'un côté, la montagne, de l'autre, la mer ; rien de semblable. Mais les deux ont leur charme. Pour ce qui est de Sion sur l'Océan, les marcheurs en plein vent y trouveront leur compte : le sentier aménagé qui surplombe l'océan offre un panorama en continu sur l'horizon. De quoi contenter la vue des plus difficiles ! Les criques de sable fin qui se succèdent invitent plus à la pause qu'à la course, mais c'est une affaire de goût. A marée basse, les petits et les grands s'aventurent sur les rochers à la recherche de petits coquillages et crustacés. A marée haute, il ne faut pas manquer de s'arrêter au "trou du diable", dans lequel l'eau s'engouffre sans retenue. Comme vous le constatez sur les images, nous ne l'avons vu qu'à marée basse, mais ce n'est que reculer pour mieux sauter (enfin, façon de parler !).
Ensuite, si on réussit à écarter ses yeux de l'océan pour les faire traverser la rue, on peut leur permettre d'entrer en admiration devant les magnifiques maisons qui ponctuent la route jusqu'à Saint Gilles Croix de Vie. Villas et autres demeures de charme étalent leurs beautés sur la côte. On rêve soudain d'être à la place de l'une d'entre elles pour avoir également le privilège de trôner sur l'une des plus belles routes qui existent.
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