Didier Daeninckx, Têtes de Maures, 2013.
Un bon petit polar à lire sur la plage. Il n'y avait pas de plage. J'ai pris le polar quand même.
Le protagoniste ressemble à ces flics héros de séries télé, un peu paumé, au passé un peu noir, ombrageux, complexe. Sauf que Melvin n'est pas un flic. Il a juste eu la mauvaise idée de flirter, dix ans plus tôt, avec une jeune femme corse appartenant à une famille comme on n'en croise que dans les pays de mafia. Sans encore savoir qu'il s'agit d'elle, il reçoit par la poste un avis de décès qui le convie à l'enterrement d'une certaine Lysia. Melvin a une vie sentimentale qui prend l'eau, rien d'autre à faire que de surveiller ses affaires un peu louches sur son ordinateur, besoin d'air, alors il part pour l'île de Beauté. Très vite, il va se retrouver au cœur de conflits d'intérêts et d'histoires familiales tachées de sang qui vont l'entraîner bien au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer. Dans un pays où la vengeance est souveraine et où l'honneur prime sur la justice, Melvin va parcourir la Corse à la recherche d'explications sur la disparition de son amour perdu.
C'est un très bon polar, il faut le dire, mais également un récit historique, puisqu'il retrace un épisode méconnu de cette région de France. C'est enfin un excellent récit de voyage à travers l'île, un road movie dans des paysages qui nous invitent à venir les découvrir.
Un roman qu'on aimerait voir au cinéma...
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