Comme nous l'avons dit dans un précédent article introductif sur Athènes, l'ancienne agora commence donc par dessus le métro Monastiraki, pour nous offrir un gigantesque parc ombragé. Des oliviers partout. Le calme campagnard au-milieu de l'un des quartiers les plus fouillis et bruyants de la métropole grecque. De la colonne et encore de la colonne, du marbre et toujours du marbre, avec en fond d'écran l'Acropole comme un écho.
Coups de coeur du lieu : des sentiers de montagne tout juste fauchés et qui sentent bon le foin et le vent dans les coquelicots...
Le temple d'Héphaïstos, qui n'a rien à envier au Parthénon et qui a le mérite de camper entre les cyprès, dans un calme béni...
L'église des Apostoli aux fresques qui m'ont laissée bouche bée, à la puissance qui se dégage de cette petite chapelle...
Si j'étais athénienne, je viendrais régulièrement m'asseoir et méditer dans ces lieux, marcher en silence pour tranquilliser mon esprit et me repaître goulûment d'une délicieuse et égoïste solitude...
Merci d'omettre de me rappeler que je ne suis pas athénienne.
D'ailleurs, si je le décide, je peux me trouver autour de l'ancienne agora, si ça me chante. Je ferme les yeux et j'y suis, assise sur le banc de pierre qui regarde la chapelle, à l'ombre d'un vieil olivier. Le vent me caresse les cheveux... chut... ne me dérangez pas...
D'ailleurs, si je le décide, je peux me trouver autour de l'ancienne agora, si ça me chante. Je ferme les yeux et j'y suis, assise sur le banc de pierre qui regarde la chapelle, à l'ombre d'un vieil olivier. Le vent me caresse les cheveux... chut... ne me dérangez pas...
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