On aime y arriver par l'autoroute, plein sud, puis un poil vers l'ouest. A 89 direction Bordeaux, première sortie. A ma gauche, la chaîne des puys. Quelques virages encore et nous prenons la petite route qui tortille, des raccourcis tellement connus des seuls initiés, les purs et durs du cru, que nous les ratons souvent... Nous contournons la chaîne des volcans assoupis, profil droit, profil gauche, adret, ubac et tout le toutim. Le panorama sous toutes ses coutures pour enfin s'arrêter dans un petit hameau à l'abri du bruit, de l'agitation et tout et tout.
On aime se poser là et imaginer qu'il n'existe rien d'autre au monde. On aime regarder à la télé un reportage sur les landes du nord de l'Angleterre, de l'Irlande, et sortir marcher dans le vent, se dire qu'on y est presque, que c'est presque ça, que C'EST ça, d'ailleurs. On aime connaître ce coin du monde et ne le dire à personne, le laisser absent des GPS, le taire au reste des gens pour y être tranquille, peinard, tout seul, juste en conversation randonneuse avec le Puy de Dôme et la chaîne du Sancy tout là-bas.
On aime rentrer au chaud et sentir la chaleur du poêle, l'odeur du fromage chaud, des crêpes, de quoi que ce soit qui rassure le coeur et réconforte le corps, et vice versa.
On aime l'Auvergne parce qu'on aime ses vaches, ses prés, ses étangs, ses gens.
Ce n'est peut-être pas l'Himalaya, mais c'est quand même sympa !
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