Après vous avoir proposé une panoplie de trucs à faire dans le parc de La Villette, chose promise, chose due, voici notre zoom sur le musée de la musique !
Le bâtiment fait partie de l'ensemble architectural de la toute nouvelle Philarmonie de Paris. On entre dans le musée par la boutique, stratégie purement commerciale qui permet aux amateurs et aux collectionneurs de saliver devant les enregistrements et les livres à la vente. Alors, au choix, audio guide ou pas audio guide ? Nous optons pour la deuxième solution, parce que nous aimons bien papoter et partager nos impressions sur ce que nous voyons. L'utilisation de l'audio guide est semble-t-il un élément incontournable du musée lorsqu'on vient le visiter avec des enfants. Premièrement, parce que ça leur occupe les mains et que ça éloigne toute tentation de tripoter les objets en exposition ; ensuite parce que l'audio guide permet d'écouter une multitude de sons et de les associer avec les différents instruments. Éducatif, donc essentiel.
Les différentes salles s'articulent sur plusieurs étages et sont organisées suivant une chronologie historique qui part des origines. Enfin, rien ou presque sur les époques précédant le Moyen-Age, on passe directement au XVI ème et à la naissance de l'opéra, époque où le théorbe est roi. On se trouve face à des instruments complètement tordus et biscornus, si bien qu'on se demande comment accorder ces objets d'art. Quant à en jouer... L'énigme reste intacte.
Dans les salles suivantes, les formes, bien que restant parfois complètement originales, ont quand même une tendance à se simplifier. On voit des pianos et des guitares, là, on est en terrain plus familier. Par contre, quand on arrive aux XX ème siècle, les tables de mixage façon cabine de pilotage d'avion à réaction nous laissent une impression de robotisation qui n'a plus grand chose à voir avec la musique. Heureusement, on se resitue dans les années 60, on se dit que les Beatles ont dû enregistrer dans ce genre de studio et on s'y retrouve.
Dans les salles suivantes, les formes, bien que restant parfois complètement originales, ont quand même une tendance à se simplifier. On voit des pianos et des guitares, là, on est en terrain plus familier. Par contre, quand on arrive aux XX ème siècle, les tables de mixage façon cabine de pilotage d'avion à réaction nous laissent une impression de robotisation qui n'a plus grand chose à voir avec la musique. Heureusement, on se resitue dans les années 60, on se dit que les Beatles ont dû enregistrer dans ce genre de studio et on s'y retrouve.
Enfin, la visite se termine par la salle correspondant aux musiques du monde. Je dirais, sans jeu de mots, que c'est le petit bémol du musée. Pas grand chose à voir, ça sent le manque d'inspiration, ou bien la pièce inoccupée qu'il a fallu meubler, ou encore une tentative de se donner bonne conscience en observant le quota du regard vers l'ailleurs. J'ai été par exemple déçue de ne pas voir une seule flûte des Andes alors qu'il en existe un certain nombre. Juste un petit film sur le Pérou, sur un petit écran, dans un petit coin, un charango et quelques instruments des autres continents. Rien de bien folichon.
Heureusement, il y a le live quotidien ! Un artiste qui s'installe dans une partie du musée et qui vient jouer pour les visiteurs. Lorsque nous y étions, c'était un musicien africain qui démontrait sa dextérité à la kora. Au-milieu des clavecins et des harpes, ce n'était pas inintéressant !
Voilà pour cette rapide visite du musée de la musique !
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