La porte d'entrée à cette histoire de bagnard, ce fut le dernier album de Sanseverino, qui a consacré la totalité de son disque à l'aventure rocambolesque d'Henri Charrière, condamné au bagne au début des années 30. L'album est évidemment génial, on n'en espérait pas moins de la part de cet artiste inclassable, maître des phrases piquantes et imagées, guitariste virtuose. Textes efficaces, musiques jouées par des musiciens hors catégorie, le meilleur du meilleur, le top du top. De quoi se familiariser avec l'histoire et avoir envie d'aller voir plus loin.
En version approfondie, cela donne un livre de plus de 600 pages, dans lequel Henri Charrière raconte dans les moindres détails sa condition de petite frappe envoyée au bagne, injustement accusé de meurtre. Il paie à la place d'un autre. Dès lors, après son passage à La Rochelle, puis à la prison de l'île de Ré (on y reviendra dans d'autres articles...), il n'a de cesse de préparer de multiples tentatives d'évasion. C'est un homme de cavale, qu'on se le dise. Je n'ai pas encore tenté la lecture du livre, qui semble contenir, d'après certains échos, des passages à la fois crus et savoureux sur la dure condition de ceux qu'on exilait à Cayenne.
Si les 600 pages sont effrayantes, la BD qui vient juste de sortir est un bon compromis. On y retrouve les textes des chansons de Sanseverino et cela permet de se plonger en images dans l'ambiance du disque, tout en ayant un panorama plus complet de l'histoire de Papillon. Les dessins sont colorés, réalistes, les personnages parfaitement dépeints. On s'y croirait. Les radeaux, la forêt, le cachot, tout y est. La BD est sensationnelle. Je l'ai dévorée.
Pour aller plus loin, il existait déjà un film sur le sujet, réalisé en 1973 et avec Steve Mc Quenn dans le rôle titre, ainsi que Dustin Hoffman. Il est dans la bibliothèque : dès que je le regarde, je vous en reparle !
Papillon une histoire, 4 solutions !
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