dimanche 3 mai 2015

Un jour à Barcelone - Acte 1 : le Camp Nou

Tu verras, Barcelone, les Ramblas, Gaudi, le Barrio Gotico, la Sagrada Familia...
Oui, ben nous, on est surtout venus voir le Camp Nou, le stade mythique du Barça, le club de foot catalan. C'est vers l'ouest de la ville que nous nous dirigeons donc à peine descendus du bus. Une demie-heure de métro plus loin, nous voici au pied du géant, le coeur battant. Nous avons les entrées, à nous la visite !
Nous commençons par nous plonger dans l'obscurité de l'immense musée, dans les allées duquel sont exposés les souvenirs du club, des premiers ballons aux premières chaussures en passant par les photos en noir et blanc des exploits passés. Une multitude de trophées s'alignent dans les vitrines, de quoi faire pâlir n'importe quelle autre équipe sportive dans le monde. 
Ce n'est pas un hasard si les tribunes affichent la phrase "mes que un club" : plus qu'un club, le Barça l'est sans aucun doute. C'est une institution, une famille avec des valeurs qui la cimentent, qui unissent joueurs, dirigeants et supporters. Une sorte de tout duquel chacun est partie prenante et se sent aussi utile et important que la première pierre à l'édifice. Evidemment, il y a les stars, les Messi et Neymar dont les maillots sont en vente dans la gigantesque boutique qui s'élève sur trois niveaux. Les visiteurs ne manquent pas de repartir avec leur produit dérivés. Interdiction de sortir d'ici les mains vides ! Du simple gadget au vêtement le plus abouti, il y en a pour tous les goûts et tous les porte-monnaies, sans réelle exagération de prix au regard des produits proposés. Certes, l'entrée est assez chère (25 euros pour les adultes et 17 euros pour les enfants de plus de 6 ans), mais que ne donnerait-on pas pour s'asseoir dans la tribune de presse, pour s'approcher du ras de cette pelouse qui a été foulée par tant de grands noms, pour imaginer, dans les gradins, ce que peut être la ferveur et l'effervescence qui règnent les soirs de matchs ? Nous n'en sommes pas, comme certains touristes dont la plupart sont des Français, à nous prendre en photo dans les vestiaires, dans la salle de conférence de presse ou devant ce fameux fond vert qui nous fera croire, plus tard, que nous avons posé avec la star. Mais nous restons quand même stupéfaits par la grandeur du site, par le luxe qui y règne, par l'atmosphère incroyable qui s'en dégage.
Quelques heures plus tard, nous ressortons du Camp Nou encore tout babas d'admiration. Sur le chemin du métro, nous regardons plusieurs fois en arrière pour nous assurer que nous n'avons pas rêvé, pour graver dans nos mémoires l'image de ce stade maintes fois fantasmé. 
Un soir, c'est promis, on viendra méler notre enthousiasme à ceux des supporters...




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