Au début, les bâtiments de France sont venus la voir en pétard. Quoi ? Qu'est-ce que c'est que cette bonne femme qui colle des coquillages sur tous les murs qu'elle trouve ? C'est inacceptable ! Intolérable ! L'art dans la rue, n'importe quoi !
Les autorités locales se sont déplacées et ont dit, mais non, c'est très joli, c'est très original ! Du coup, ensuite, tout le monde a trouvé ça beau. C'est ce qu'on appelle hurler avec les loups. Parfois, ça n'a aucun sens ; dans ce cas précis, c'est une bonne dynamique de groupe.
Aujourd'hui, les oeuvres de Dan font partie du paysage et sont devenues à la fois une part du patrimoine local et une attraction touristique. Personne n'a plus la mauvaise idée de cracher dans la soupe. Les ruelles de l'île Penotte sont donc visitées par de nombreux touristes qui viennent voir des rats courir à leur pieds et des raies manta voguer à la verticale. Nous sommes dans un univers onirique et mythologique, la mer en point de mire qui nous rappelle que c'est un élément riche de légendes, de créatures et d'histoires extraordinaires.
En parcourant le site internet de l'artiste, je me rends compte que je n'ai absolument pas tout vu. Il faudra donc que j'y retourne pour voir les détails que j'ai manqués la première fois !
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