samedi 18 janvier 2014

Minino Garay, el grandisimo

Ce grand gaillard là est une crème, un garçon charmant, adorable, au sourire qui lui dévore tout le visage, à la nonchalance chaleureuse et franche. Quelqu'un de bien, puisque je vous le dis ! Voilà pour le portrait.
Pour ce qui est de la musique, c'est un extraterrestre, un percussionniste de rêve, un génie du tempo, une pointure. Attention, haut niveau.
Et alors, figurez-vous que Minino est entré dans le petit écran, par la porte de Patrick Sébastien, qui a beau être ce qu'il est et être copieusement critiqué, mais qui sait dénicher les talents là où ils sont et mettre les gens en valeur. Notre argentin préféré est donc passé chez Patrick, a eu sa page entière dans Libération, son heure de gloire, et mon Dieu que c'est mérité. Parce qu'il est généreux, parce qu'il est doué, parce qu'on l'aime, tout simplement.
Et si son dernier CD, Asado, tourne en boucle et à fond à longueur de journée, à la maison, dans la voiture, si le son se répand dernière nous comme une traînée de poudre dorée partout où l'on va, c'est que cela faisait bien longtemps qu'on n'avait pas reçu dans les oreilles quelque chose d'aussi bon. Un bijou millimétré, des voix choisies sur mesure, des cuivres hyper dansants. On a envie de déchausser ses croquenots, de déhancher les squelettes et de se mettre à bouger son corps. Tropical, festif, animé, gai, rempli de bonnes ondes. C'est évidemment aussi dû à la maîtrise des percussions, à cette orchestration des tambours, des batteries, des bombos et autres cajones digne du plus grand des chefs d'orchestre. Une symphonie rythmique, la Rolls Royce du genre. Quant aux textes, ce sont des merveilles. Une poésie du quotidien dite dans des mots simples, mais dense, luxuriante et magique comme une jungle ponctuée de diamants bruts. 
Chapeau, mister Minino, et rendez-vous, on l'espère, à un prochain concert !

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