mercredi 9 octobre 2013

Gargilesse et Villedieu, balade en Berry

Je ne vous parle plus beaucoup en ce moment, mes chers lecteurs... Non, je ne suis pas fâchée, mais j'ai la tête très occupée. Le temps file entre mes doigts comme du sable fin et je ne parviens pas à retourner le sablier pour donner à mes journées une deuxième chance d'être calmes et douces. Alors je joue la fuite en avant, bref, je roule à 90 km/h alors que je voudrais adopter une allure de Massey Ferguson 825... Chacun fait comme il peut... Le chemin n'est toujours pas droit et je fais ce que je peux pour ne pas faire de sortie de route. 
Ceci étant dit, je me balade quand même et vois de beaux paysages, me ressource dans des petits coins d'enfance comme on n'en fait plus. Le week-end dernier, par exemple, je suis allée voir si Gargilesse était toujours à la même place. Je peux vous rassurer, rien n'a bougé. Si ce n'est que le village est ponctué de sculptures futuristes, à la fois cubistes et sensuelles de l'artiste en résidence Jean Claeys. Mais, en dehors de ces œuvres intimidantes, le paysage est le même, paisible et reposant. Vous voyez, ce banc, là, en dessous ? Et bien vous pourriez bien m'y retrouver un jour, immobile, quand la cocotte-minute aura implosé.



Le lendemain, n'étant pas encore rassasiée de contempler, je suis allée me promener au golf de Villedieu sur Indre. Un bien joli coin. Dommage que le château soit une ruine. Y en a-t-il trop dans la région pour que tous aient droit à la chance d'être rénovés et entretenus ? L'argent que rapportent les golfeurs en pantalon blanc et mine pincée n'est-il pas suffisant pour que l'on s'occupe du château ?... 

Et puis les flonflons de la fête m'ont tirée de ma rêverie et j'ai dirigé mes pas vers le centre-ville, où avait lieu les Goualantes Théopolitaines, une sorte de remontée dans le temps, musicale et motorisée. Le rendez-vous des artistes de rues, de la musique mécanique, des belles voitures anciennes et de toute une foule de gens originaux. De quoi se noyer dans la fumée des chichis et de celle des moteurs, avant de retourner dans mon brouillard et dans mon propre moteur qui crachote et qui cahote un peu trop à mon goût.




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