mercredi 30 mai 2012

mardi 29 mai 2012

Balade en Creuse

Pas très loin de Bessines...
Quelques instantannées, ou comment la nature et l'homme cohabitent, ou encore comment l'homme s'adapte à la nature, ou l'inverse, à moins que ce ne soit le contraire. Entre le béton et la pierre, entre les arbres plantés et le désordre végétal, entre le ruisseau et le barrage... et l'harmonie qui émane du lieu.
J'adore les barrages, ces constructions imposantes, titanesques, bâties par l'homme pour tirer profit de la force de la nature. C'est une architecture industrielle mais à laquelle je trouve un charme tout particulier. J'aime marcher sur les barrages, sentir les vibrations des chutes d'eau, imaginer la pression du lac sur le béton, m'aveugler au sortir des tunnels ou bien me laisser asperger dans ceux-ci, au creux de la terre. Souvent, les lacs des barrages ont des couleurs insensées, sont immenses et prennent des airs de mers d'altitude. Je vous ai déjà parlé de certains barrages alpins, savoyards ou valaisans, et je vous promets quelques ajouts à la rubrique cet été, comme on dit, si le temps le permet. Emosson, Mauvoisin, Roselend, Tignes... C'est étrange comme ces noms me font beaucoup plus rêver, me sont beaucoup plus mystérieux que d'autres lieux pourtant dignes d'intérêt.
Voici donc quelques images de cette balade en Creuse, sur les traces d'une ancienne abbaye dont on perçoit encore les murs de séparation des champs et les lignes d'arbres plantés il y a bien 200 ans.








lundi 28 mai 2012

Le Menoux à coeurs ouverts

Il ne fallait absolument pas manquer l'événement. Après une expo réussie il y a quelques semaines à Saint Maur (36), la famille Carrasco ouvrait les portes de l'atelier de l'artiste bolivien au Menoux, son village de coeur. Pendant deux jours, les visiteurs ont pu entrer dans le secret de la création des sculptures, des peintures, se familiariser avec le personnage de Carrasco, complexe, entier, humaniste, passionné, ainsi qu'avec son oeuvre. Visiter l'atelier de l'artiste, c'est à la fois émouvant, prenant, intéressant, parce qu'on y sent son empreinte à fleur de peau. Sans être là, il est partout; tout en étant absent, il remplit tout l'espace. Que dire alors de l'église du Menoux, sa réalisation magistrale, l'oeuvre de toute sa vie. Ces fresques gigantesques figurant le mouvement du monde, de la terre et des cieux jamais dissociés, de l'âme et du corps toujours liés, étroitement. Samedi soir était organisé un concert de musique folklorique bolivienne, au terme d'une journée de visite de l'atelier de Carrasco et de dégustation de plats typiques. Après s'être rassasiés de salteñas -dont le nombre était proportionnel à la qualité de l'acceuil: immense-, les gens sont donc peu à peu venus peupler les bancs de l'église. Un brouhaha incroyable dans un lieu saint s'est alors installé. Etait-ce l'originalité du lieu, la proximité du concert, l'enthousiasme de la découverte? C'en était presque trop... Qu'importe, ce soir-là, le groupe bolivien Llapaku était tout spécialement venu de Rennes pour célébrer l'événement, en mémoire de Carrasco, par amitié pour lui et sa famille. Llapaku, c'est l'un des meilleurs groupe andins en France, des musiciens époustouflants, des rythmes et des mélodies venus tout droit des hauts plateaux jusqu'au coeur de la France. Car c'est bien au coeur que la musique est arrivée. Tout était parfait. Les toyos grondant et vibrant tels les vents sauvages de l'altiplano, les cordes au son rapide et cristallin d'un ruisseau d'altitude, et un bombo qui a fait s'emballer le rythme de notre propre coeur. Llapaku est un groupe authentique, qui ne sacrifie pas aux rituels de la "variété" ni aux morceaux dits "festifs", réclamés par un public parfois ignorant de la véritable nature de la musique des Andes. Au contraire, ils ont administré samedi, en quantité non négligeable, une dose de sincérité et de vérité musicale qui a convaincu les spectateurs les plus réticents. Je n'avais pas vu de concert de musique bolivienne depuis un certain temps, mais d'un autre côté j'en ai tellement absorbé que je pense pouvoir dire que c'était du très haut niveau. Et puis, ce moment musical était très lié à l'artiste Carrasco, notamment lorsque Llapaku a interprété deux morceaux de Los Jairas, groupe phare des années 60, iniciateurs de la diffusion en Europe de la musique bolivienne depuis le berceau de la Peña Naira à La Paz, co-fondée par Carrasco lui-même. Plus que jamais, à ce moment du spectacle, sa présence était palpable. Une immense émotion, relayée par cet accueil tellement chaleureux, à la spontanéité non mesurée, de la part de la famille Carrasco, pour qui l'hospitalité est une qualité naturelle. Des coeurs ouverts dans lesquels on s'engouffre avec tellement de joie.

samedi 19 mai 2012

Laura Campello

Superbe spectacle hier soir au théâtre de la Reine Blanche.
Il y a des artistes sans plus, bons, parfois très bons, mais qui ne "marquent" pas. Et puis il y a les autres, ceux qui sont habités. Hier soir c'était vraiment le cas. Fabricio Fenoglietto à la contrebasse, Luis Rigou aux flûtes des Andes, Andrés Izurieta à la guitare et au charango, Minino Garay au bombo, tout ce beau monde pour accompagner la chanteuse espagnole Laura Campello. Petit bout de femme qui projette une voix claire et sans failles, puissante, dont les notes viennent immédiatement se loger dans un recoin de votre âme. Cette fille-là, c'est quelqu'un, vraiment. Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu une si belle voix, que je n'étais plus restée bouche bée. Son interprétation de "Bidonville", la chanson de Nougarou, était tout simplement géniale. Le concert a commencé par la chanson "Recuerdos de Calahuayo", clin d'oeil au répertoire folklorique péruvien. Puis les artistes nous ont entraînés dans un voyage à travers l'argentine: chacareras, bailecitos, zambas et gatos, et le bombo grandiose de Minino Garay. Tellement incroyable, ce bombo, tellement magique, qu'il est même parvenu hier à accompagner la danseuse de flamenco La Armenia, elle aussi complètement habitée par son art, le regard ailleurs, à la fois très lointain et puisant au plus profond. Quelque chose qui sort des tripes. Cela ne s'invente pas.
Décidément, c'était une soirée hors du temps et de l'espace, un rendez-vous d'amitié entre l'Espagne et l'Argentine, une histoire d'amour musicale et tellement de respect et d'admiration entre les musiciens. Un vrai bonheur de voir cette alchimie qui fait de la musique une expression naturelle, une respiration.



mercredi 16 mai 2012

Deux rendez-vous: Carrasco-Llapaku / Kullawas

D'abord:



Et puis:

Dans le cadre du festival « ENCUENTRO »
Les
KULLAWAS

Se produiront

DIMANCHE 27 MAI 2012

SALLE FRANCOIS RABELAIS
ORMES
à 16H00

kullawas.com

Réservations et informations concernant le festival « ENCUENTRO, à la rencontre du Chili » qui se déroule du 7 au 27 mai 2012 :

Mairie d’Ormes au 02.38.70.85.20


Ce qui est bien, c'est que vous pouvez faire les deux dans le même week end! Ne vous privez pas!
Voici l'une des dernières vidéos des Kullawas:

lundi 14 mai 2012

Ma belle

Ma confidente.
Ma soeur.
Ma meilleure amie.
Ma compagne, de route, de voyage, d'amour, d'amours, de départs et de retours.
Ma têtue.
Ma mystérieuse.
Ma capricieuse.
Ma danseuse.
Ma belle.
Mon rêve et mon cauchemar, quand elle se cabre, quand elle se ferme.
Ma carte au trésor, où je rature, où je trace et décompose les mots.
Ma drogue dure.
Ma camomille, parce qu'elle apaise tous mes volcans. Elle les sublime, dénoue les fils, tisse mes colères et mes tempêtes tout autour de ses cordes. Puis les enroule, les ondule et les chante.
Ma sensuelle.
Ma blonde.
Ma pâle.
Ma forte.
Ma rude, ma sauvage.
Ma montagne, mes racines, mon coup de vent, mon nez dans la brise, ma gitane.
Ma béquille, ma baguette magique, mon tapis volant, mon délire permanent.
Ma douce.
Mon âme.
Ma folie.
Ma traductrice quand les mots font défaut. Celle qui les dit à ma place. Celle qui grince, qui pleure, qui crie ou qui rit tout ce qui est enfoui, qui sans elle pourrit, qui par elle vit et jaillit.
Mon inséparable.

(Merci aux comploteurs, aux génies de la lampe, a los amigos del alma...)

dimanche 13 mai 2012

Histoire du monde en 9 guitares

Erick Orsenna, Histoire du monde en 9 guitares, 2004.
Le jeune homme arrive chez le luthier. Il veut lui rendre cette guitare qu'il vient d'hériter d'un aïeul. Elle lui fait peur. Il ne sait pas en jouer. Le luthier lui conseille au contraire de la garder, d'en prendre soin, de la laisser guider ses rêves. Et en une série de mini contes, nous suivons le jeune homme dans son parcours onirique à travers l'histoire. L'histoire en 9 guitares: de l'Egypte jusqu'à Jimi Hendrix en passant par Amat, Paganini, Django... C'est rafraîchissant, divertissant, même si on reste un peu sur notre faim; même si le jeune homme et ses rêves, finalement, finissent par se transformer trop visiblement en prétexte à raconter d'autres histoires. C'est bien écrit, évidemment, mais on ne retiendra pas ce livre comme un texte qui nous aura vraiment transporté. En parlant de guitare, instrument ô combien charnel, mystérieux, vivant, on s'attendait à plus de profondeur, plus de "tripes" dans les récits...
Quand même, les premières pages d'Erick Orsenna m'ont aussitôt ramenée à Lavilliers et sa Guitar song:

mardi 8 mai 2012

La serre aux papillons

Ou comment deux affolées des volatiles sont capables d'aller se fourrer au milieu de milliers de papillons géants sous une serre par 28 degrés et 80 % d'humidité...
En ce jour férié, vu le temps incertain, une sortie en intérieure (admirez la contradiction) était donc plus que conseillée. Il y avait hésitation entre les requins et les papillons, nous avons opté pour les seconds. Avant le départ, nous sommes tout de même allées jeter un coup d'oeil sur les vidéos proposées sur le site - très belle page, soit dit en passant, un décor qui fait envie de suite- pour nous rendre compte, nous mettre bien en tête avec quel genre d'insectes nous allions devoir cohabiter.
Nous voilà donc parties pour La Queue Lèz Yvelines, sur la N12, entre Jouars Pontchartrain et Houdan (78). Nous achetons les billets, tombons les vestes, sortons l'appareil photo et nous apprêtons à passer la porte en bois indiquant "entrée", tout en ne manquant pas de se rassurer mutuellement: "ça va aller?", "tu ne vas pas crier?", "on y va?"... Jusqu'au moment où il a bien fallu entrer. Dès la porte franchie, c'est un autre monde qui nous attendait. Prévenues par les descriptifs sur le site internet, nous nous attendions, innocemment, à devoir dissuader en douceur les rares papillons qui auraient la folle idée de nous approcher de trop près. Que nenni! C'est un véritable effet paralysant que provoquent sur nous les milliers de paires d'ailes qui décrivent des cercles obsédants devant nous. Certains papillons sont carrément des OVNI, des choses énormes, jamais vues, même jamais imaginées auparavant. Merde, on a payé, on ne va quand même pas se laisser impressionner! Allez, on avance! Pas fièrement, mais on avance. Sur le sentier en terre rouge, une dame a laissé se poser un truc énorme sur sa main. Cela devrait nous rassurer, nous faire envie, il n'en est rien. Je tente quelques photos, mais elles sont toutes floues: étant donné que la seule solution pour qu'un mastondonte ne se pose pas sur nos épaules, c'est de marcher, de ne surtout pas s'arrêter -et encore, les sournois semblent confondre les visiteurs avec des plantes vertes-, évidemment, les prises de vues sont limitées. J'admire les passionnés qui restent immobiles, à tenter LA photo, leur objectif surdimensionné pointé sur un spécimen rare. J'admire les mères de famille qui ont là-dedans la cool attitude et qui s'émerveillent à l'unisson de leurs rejetons détendus. Nous, nous sommes deux apeurées, voir terrorisées, qui se trouveraient dans une scène façon Les oiseaux d'Hitchcock, mais avec des papillons. Certes, inoffensifs. Mais sacrément impressionnants. Voyant que notre angoisse ne diminue pas au fur et à mesure des minutes, nous sortons de la serre, en prenant bien garde de ne pas embarquer dans notre fuite -rapide, mais digne- un papillon de nuit -ou de jour, peu importe, nous n'avons pas eu le temps de les différencier. La salle des plantes carnivores et des insectes épinglés et mis sous-verre est beaucoup plus à notre portée de phobiques. Quant au film qui nous raconte la naissance des papillons sur un magnifique écran plat et rassurant accroché au mur, c'est exactement ce qu'il nous faut. Pour ne pas partir sans une preuve de notre aventure épuisante, nous achetons quelques souvenirs et nous promettons, avec un sourire complice qui en dit long, d'y retourner, un jour...




Mis à part La serre aux papillons -non, vraiment, allez-y, c'est un endroit incroyable!-, la région est elle-aussi magnifique. Forêts, châteaux, petits villages charmants, champs à perte de vue, sans oublier la réserve africaine de Thoiry. Mais bon, vu l'effet que les papillons ont eu sur nous, nous nous sommes dit que pour les lions, on verrait ça plus tard...
http://www.serreauxpapillons.com/indexsite.html

samedi 5 mai 2012

Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran

Eric-Emmanuel Schmitt, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, 2001.J'ai vu récemment Eric-Emmanuel Schmitt à la télé, qui parlait de la mise en scène de son roman avec Francis Lalanne dans le rôle titre (en fait, dans tous les rôles). Dans l'émission en question, on a vu un extrait. Puis les commentaires, et le fait que j'aie déjà lu L'Evangile selon Pilate, adoré le sujet traité avec tout autant de liberté que de simplicité et de sincérité -pas de morale, juste des suggestions-, m'ont encore une fois poussée dans la pénombre de ma petite bibliothèque municipale. Et puis, cher lecteur, je pense que pour toi comme pour moi, une pause sourire s'imposait après une série de romans, certes passionnants, mais usants (je veux parler des chefs d'oeuvre de Yasmina Khadra ici, ici et ici). Car Eric-Emmanuel Schmitt, c'est l'antithèse de Khadra; l'ironie face à l'absurde, contre le regard accusateur face à la violence; la bienveillance pour nos petites fautes, face à la description sans concession de notre sauvagerie. Et pourtant, les deux se recoupent, le message est presque le même, on en arrive quasiment aux mêmes interrogations et aux mêmes conclusions. Chacun sa méthode, chacun son style. Il semble malgré tout qu'il faille un peu des deux pour avoir un panorama complet de la chose.
Monsieur Ibrahim, c'est une fable, un accéléré de roman initiatique, un conte pour tous les âges, parce qu'avec différents niveaux de lectures. C'est l'histoire de Momo -Moïse- qui devient Mohammed au terme des aléas et des ironies de la vie. Ou bien, autre version, c'est l'histoire de Moïse, enfant juif livré à lui-même, qui se lie d'amitié avec Monsieur Ibrahim, l'épicier "Arabe". A moins que ce ne soit l'inverse, Monsieur Ibrahim, qui se prenne d'affection pour ce jeune adolescent, qui le prenne sous son aile bienveillante. Tous les éléments du conte y sont, et c'est pour ça que c'est bon: un héros jeune et malheureux, délaissé par sa famille; un bienfaiteur, un guide, qui mène le héros sur son chemin initiatique et à la découverte de sa vérité profonde, du sens de son existence; des péripéties, réelles et symboliques. Avec en plus cette dose d'humour et de sourire qu'apporte l'écriture d'Eric-Emmanuel Schmitt, cette tendresse infinie pour ses personnages. Et une fin inattendue, un cercle qui se referme ou plutôt une boucle qui se boucle et l'énigme résolue. Beaucoup y ont vu un message de paix, de tolérance entre les religions. J'y ai plutôt lu un conte philosophique sur la vie, et, comme dans l'Evangile selon Pilate, une vision de la religion, une liberté prise avec celle-ci, qui semblera évidemment aux yeux de certains pure hérésie, blasphème! Il n'en est rien, bien au contraire: c'est l'expression de notre nature humaine qui fait que nous sommes sans cesse dans le doute; c'est la volonté de montrer qu'une religion peut, aussi, être silencieuse, intérieure, et non pas scandée, martelée, récitée, dictée, criée. C'est l'affirmation que ce qui doit en ressortir, ce ne sont pas les prières enfermées dans les lieux de cultes, mais une certaine vision de l'autre, faite de bienveillance, de recherche de compréhension -même dans des situations extrêmes-. Et c'est en cela qu'Eric-Emmanuel Schmitt rejoint Yasmina Khadra.
Que ceux qui trouvent mon rapprochement tiré par les cheveux lèvent la main? ("...me jettent la première pierre", c'était déjà pris...)

vendredi 4 mai 2012

Programmation de la Maison de l'Amérique Latine

Bon... comme vous êtes perspicaces... Elle n'a rien à nous dire... Alors elle nous fait du copié collé... Ok, ok, comme tu voudras, cher lecteur... Tu n'as pas tout à fait tort... Mais au moins profite de l'info pour sortir, voir, découvrir, vibrer, te choquer, rencontrer, aimer... et me raconter si je n'y suis pas...
A la Maison de l'Amérique Latine ce mois-ci:

mardi 22 mai 2012 de 21h00 à 23h00

La Tentation de Potosi

Projection du documentaire de Philippe Crnogorac, 2010, 66'

Actualités > La Tentation de PotosiQui est Manuel Morales ? Qu'est devenu ce mineur bolivien qui aurait donné son âme au diable en échange de la richesse ?
Fasciné par l'idée de rencontrer un homme ayant approché le diable, le narrateur du film entreprend le voyage à Potosi, dans les Andes, pour retrouver la trace de cet homme et percer le mystère de son pacte. Il questionne, il enquête, au risque de se perdre dans les méandres de l'univers baroque de ses interlocuteurs. Ses rencontres l'entraînent d'églises en bordels, de beuveries en cimetières… jusqu'aux tréfonds d'une montagne sacrée où, à la lumière vacillante de leurs torches, des hommes traquent le bon filon. La frontière entre le réel et l'imaginaire devient de moins en moins visible.
Racontée comme un voyage initiatique, la quête du narrateur se dérobe peu à peu pour prendre un tour inattendu.
Mais qui tire vraiment les ficelles de cette histoire ?
http://www.latentationdepotosi-lefilm.fr
Association Lupuna associationlupuna.blogspot.fr/


vendredi 25 mai 2012 de 21h00 à 23h00

Cordillera Concert. La magie du Charango

Oscar Miranda

Musique > Cordillera Concert. La magie du CharangoOscar Miranda né à Guaymallen, province de Mendoza (Argentine), est reconnu dès son adolescence comme un virtuose du charango. Il a suivi une formation musicale théorique au Conservatoire National « Carlos Lopez Buchardo » de Buenos Aires. Riche de cette culture musicale mixte et variée, il a participé à de nombreux festivals, dont le festival international de charango organisé en Belgique et en Suisse. En 2011, il a réalisé une tournée en Europe et s'est présente également sur plusieurs scènes françaises. Il a réalisé trois CD enregistrés chez EPSA Music: «CHE CHANRANGO » avec des chansons de différents auteurs. « CHARAGOTAN » revisitant les classiques de la musique urbaine et enfin « CORDILLERA », qu’il présentera lors de ce concert et sur lequel on trouve un grand nombre de ses compositions originales mais aussi des morceaux issus du folklore. Un mélange de genres incluant des huaynos, bailecitos, zambas, carnavalitos, polcas, gatos, malambos y chacareras.
Le style de Oscar Miranda est unique, subtil mélange de tradition et de modernité. Son jeu, impressionnant par la diversité des sons et des couleurs qu’il est capable de produire et par l’émotion contagieuse qu’il distille dans chaque morceau. Un virtuose au talent exceptionnel d’une grande générosité qui nous fait voyager non seulement à travers l’Amérique latine mais aussi dans l’univers des émotions et des frissons. oscar-miranda.blogspot.com/
PAF : 10 euros / Chômeurs, étudiants : 5 Euros. Réservations indispensables : casasantafeparis@yahoo.fr ou tél 01 42 38 23 99