Voici deux extraits du livre qui ont particulièrement attiré mon attention et dans lesquels je crois me reconnaître un peu:
La montagne dans le biberon, le voyage dans les semelles et l'envie de lire, de danser et de goûter le monde !
lundi 30 juin 2008
Eloge de la bougeotte
Voici deux extraits du livre qui ont particulièrement attiré mon attention et dans lesquels je crois me reconnaître un peu:
mardi 24 juin 2008
Saint Jean étouffe le Christ
Un air de déjà vu
On est en droit de se demander quand exactement l'opposition acceptera de se plier à un système démocratique en Bolivie et reconnaîtra la défaite.
dimanche 22 juin 2008
A,B,C'est déjà ça
Machaq Mara
vendredi 20 juin 2008
La culture Kallawaya
On voit d'ailleurs sur cette photo de Louis Girault illustrant son ouvrage sur la culture Kallawaya le grand-père et l'arrière grand-père du docteur Walter Alvarez Quispe à Panama, vêtus de ponchos datant de plus de 300 ans. Et le docteur d'ajouter: "celui que je porte qujourd'hui est plus récent, il a à peine plus de 100 ans".
En 1889, lors de l'exposition universelle à Paris, on fit donc venir les Kallawayas pour les remercier de leur aide lors de la construction du canal de Panama.
Un esprit sain dans un corps sain
Ce que veut nous montrer aujourd'hui Walter Alvarez, le message qu'il veut nous faire passer, c'est que toutes les maladies ont à voir avec l'esprit, avec la tête. C'est pourquoi les Kallawayas soignent leurs patients dans leurs communautés, dans leurs maisons, parce que du lieu de vie dépend beaucoup la thérapie à adopter. D'autre part, la cosmovision de chacun est également prise en considération dans les traitements. Les Kallawayas respectent en effet la religiosité de chacun et cherchent à faire retrouver au patient son harmonie avec lui-même, avec le cosmos et les éléments environnants. C'est ainsi que l'on peut parler d'une médecine interculturelle, en relation directe avec la zone d'habitation du patient, sa psychologie et ses croyances.
"L'homme est le fruit de ce qu'il mange"
Selon Walter Alvarez pas de secret, ni magie noire, ni guérisons miraculeuses, tout réside dans la prévention, et la prévention selon lui passe tout d'abord par l'alimentation. Il s'agit donc de manger naturel, varié, équilibré, des aliments locaux et de saison. Les cliniques de nutrition d'aujourd'hui ne sont qu'un écho tardif à ce que prônent les médecins Kallawayas depuis des siècles. Etant donné que les plantes sont aussi un aliment elles doivent également faire partie de notre régime quotidien, non seulement comme médecine mais surtout comme prévention. Les éléments clés de notres santé sont donc: l'alimentation, les plantes, l'eau et les autres éléments naturels (on a par exemple évoqué l'argile, la boue et leurs vertus curatives)
Les ennemis de l'homme ont aussi été classés. Dans l'ordre, le premier ennemi serait l'homme lui-même en ce qu'il ne sait pas prendre soin de lui. Le deuxième ennemi serait l'alcool, le troisième les armes et enfin la drogue. Notons que les conserves selon le Docteur Alvarez peuvent aussi être des ennemis puisqu'elles ne contiennent que des aliments "morts".
La thérapie par la musique
Pour les Kallawayas la musique est une science, ce n'est pas du folklore. La musique et la danse permettent de retrouver l'harmonie cérébrale. Par ailleurs, lorsque le corps danse tous les organes sont stimulés et s'opère une sorte de massage interne. La fréquence respiratoire et cardiaque augmente, ce qui est un outil pour prévenir les infarctus et les douleurs des articulations.
Pour conclure
A droite, l'Ambassadrice Luzmila Carpio - Au centre, le Docteur et Kallawaya Walter Alvarez Quispe
(Photo:Agnès,une lectrice fidèle, merci!)
Au sujet de la "directive retour"
Au nom du peuple de Bolivie, de tous mes frères du continent et des régions de monde comme le Maghreb et les pays d'Afrique, je fais appel à la conscience des dirigeants et députés européens, des peuples, citoyens et militants d'Europe, pour que ne soit pas approuvé le texte de la "directive retour". Telle que nous la connaisson aujourd'hui, c'est une directive de la honte. J'appelle aussi l'UE à élaborer, dans les prochains mois, une politique migratoire respectueuse des droits de l'Homme, qui permette le maintien de cette dynamique profitable pour les deux continents, qui répare une fois pour toutes l'énorme dette historique, économique et écologique que les pays d'Europe ont envers une grande partie du Tiers Monde, et qui ferme définitivement les veines toujours ouvertes de l'Amérique Latine. Vous ne pouvez pas faillir aujourd'hui dans vos "politiques d'intégration" comme vous avez échoué avec votre supposée "mission civilisatrice" du temps des colonies.
Recevez tous, autorités, eurodéputés, camarades, un fraternel salut depuis la Bolivie. Et en particulier notre solidarité envers tous les "clandestins"."
lundi 16 juin 2008
Rendez-vous culturel
dimanche 15 juin 2008
Du vertige en montagne
samedi 14 juin 2008
Pendant que j'y pense
Les Marmottes, au dessus de Saint Nicolas de Véroce
(Photo:emi)