La montagne dans le biberon, le voyage dans les semelles et l'envie de lire, de danser et de goûter le monde !
vendredi 29 février 2008
La grande aventure
C'est reparti!
jeudi 28 février 2008
Ingrid, suite de l'analyse
Pourquoi Ingrid est toujours dans la jungle
mardi 26 février 2008
Ah la bonne blague!
lundi 25 février 2008
Comment éviter la flambée des prix
dimanche 24 février 2008
Chronique d'ici
mercredi 20 février 2008
Il y a aussi des satisfactions!
Non, le collège ce n'est pas que des élèves qui insultent les profs, qui leur envoient des cendriers brisés dans la figure ou qui se plantent des ciseaux dans la main. Non, parfois le collège c'est aussi de bons moments, de très bons moments qui nous font dire qu'on peut aussi avoir l'impression de servir à quelque chose. Personnellement j'aime beaucoup les faire travailler sur des chansons car c'est un support qui attire l'attention des jeunes -que ça leur plaise ou leur déplaise, ça ne les laisse pas indifférents- et qui permet d'apprendre des choses sur un mode plus agréable. Un exemple. J'ai étudié avec mes classes de 3ème des documents sur le thème de l'amour. A la fin de cette séquence je leur ai fait écouter une chanson interprétée par Gloria Estefan, intitulée Hoy, et écrite par le péruvien Gian Marco.
Grâce à une fiche de compréhension ciblée, les élèves repèrent les sentiments de la chanteuse par rapport à son bien aimé: l'absence et la douleur qu'elle provoque, le fait qu'elle pense toujours à lui, l'espoir de le retrouver... Au cours suivant, les jeunes ont déjà couru voir le clip sur internet:
http://www.dailymotion.com/relevance/search/hoy/video/xhsra_gloria-estefan-hoy
Et les questions fusent alors: "mais madame le clip il n'a rien à voir, c'est une chanson d'amour et on ne voit presque que des paysages..."
Je les laisse encore mariner un peu et nous terminons la fiche de compréhension en relevant dans le texte des paroles les termes en rapport avec la géographie. Puis je pose la question fatidique: mais au fait, ça ne peut pas être une chanson d'amour à autre chose qu'à une personne? Et là normalement les neurones se connectent: "oui, à un pays madame! c'est une chanson d'amour à un pays!"
Et en relisant le titre ils font la relation avec l'auteur, Gian Marco, qui est péruvien. Du coup on réécoute la chanson, et comme de nombreux élèves sont d'origine étrangère, cela leur évoque forcément quelque chose. Etre loin de son pays, avoir la nostalgie, rêver d'y revenir, ça touche beaucoup de jeunes. D'ailleurs j'ai été surprise et touchée de voir qu'une de mes élèves de 3ème née en Afrique, en comprenant le thème de la chanson, a été très très émue.
Pour terminer voici la vidéo de la chanson chantée en concert à Lima par Gian Marco lui même. Elle est un peu longue mais prenez le temps de la visionner en entier: d'abord pour l'introduction où l'artiste dédie sa chanson à son pays, la voix marquée par l'émotion; ensuite pour la qualité musicale et les paroles magnifiques (que je transcris en dessous); aussi pour les danses et le folklore péruvien qui débarque sur scène comme un vent frais des montagnes; finalement pour les scènes de partage entre le public et son artiste, et toute l'émotion qui le submerge à la fin et qui montre bien que même le plus grand des artistes n'oublie pas d'où il vient, et rien que pour ça Gian Marco est admirable.
HOY
Tengo marcado en el pecho
todos los días que el tiempo
no me dejó estar aquí.
Tengo una fe que madura
que va conmigo y me cura
desde que te conocí.
Tengo una huella perdida
entre tu sombra y la mía
que no me deja mentir.
Soy una moneda en la fuente,
tú mi deseo pendiente,
mis ganas de revivir.
Tengo una mañana constante
y una acuarela esperando
verte pintado de azul.
Tengo tu amor y tu suerte,
y un caminito empinado.
Tengo el mar del otro lado,
tú eres mi norte y mi sur.
Coro:
Hoy voy a verte de nuevo,
voy a envolverme en tu ropa.
Susúrrame en tu silencio
cuando me veas llegar.
Hoy voy a verte de nuevo,
voy a alegrar tu tristeza.
Vamos a hacer una fiesta
pa' que este amor crezca más.
Tengo una frase colgada
entre mi boca y mi almohada
que me desnuda ante ti.
Tengo una playa y un pueblo
que me acompañan de noche
cuando no estás junto a mi.
Tengo una mañana constante
y una acuerla esperando
verte pintado de azul.
Tengo tu amor y tu suerte
y un caminito empinado.
Tengo el mar del otro lado,
tú eres mi norte y mi sur.
lundi 18 février 2008
Des signes sur le chemin
Yo tengo tantos hermanos,
en el valle, la montaña,
en la pampa y en el mar.
con la esperanza delante,
con los recuerdos, detrás.
Gente de mano caliente
por eso de la amistad,
con un rezo pa’ rezarlo,
con un llanto pa’ llorar.
con tesón y voluntad.
es cuando se aleja más.
Yo tengo tantos hermanos,
que no los puedo contar.
nos perdemos por el mundo,
nos volvemos a encontrar.
por las coplas que mordemos,
semillas de inmensidad.
y en nosotros nuestros muertos
pa’ que naide quede atrás.
que no los puedo contar,
y una novia muy hermosa
que se llama libertad.
J’ai tant de frères,
Que je ne peux les compter,
Dans la vallée, la montagne,
Sur la plaine et sur les mers.
Chacun avec ses peines,
Avec ses rêves chacun,
Avec l’espoir devant,
Avec derrière les souvenirs.
J’ai tant de frères,
Que je ne peux les compter.
Des mains chaleureuses,
De leur amitié,
Avec une prière pour prier,
Et une complainte pour pleurer.
Avec un horizon ouvert,
Qui toujours est plus loin,
Et cette force pour le chercher
Avec obstination et volonté.
Quand il semble au plus près
C’est alors qu’il s’éloigne le plus.
J’ai tant de frères,
Que je ne peux les compter.
Et ainsi nous allons toujours
Marqués de solitude,
Nous nous perdons par le monde,
Nous nous retrouvons toujours.
Et ainsi nous nous reconnaissons
Le même regard lointain,
Et les refrains que nous mordons,
Semences d’immensité.
Et ainsi nous allons toujours,
Marqués de solitude,
Et en nous nous portons nos morts
Pour que personne ne reste en arrière.
J’ai tant de frères,
Que je ne peux les compter,
Et une fiancée très belle
Qui s’appelle liberté.
dimanche 17 février 2008
Cadeau du dimanche
vendredi 15 février 2008
Il y a des jours comme ça...
(Barrage de Roselend- été 2005, photo emi)
mercredi 13 février 2008
Deuil national
lundi 11 février 2008
Brevet déposé
vendredi 8 février 2008
Portraits croisés
jeudi 7 février 2008
A lire!
mercredi 6 février 2008
Les danses du Carnaval
Les Tobas enfin, spéctaculaires par leurs costumes faits de plumes élégantes et de lances et leurs sauts dans la danse, sont la représentations des peuples indigènes de l'Amazonie bolivienne. On y remarque en particulier des guerriers et des sorciers plus imposants les uns que les autres.
http://www.orurocarnaval.com/VIDEOS/index.htm
Martes de ch'alla
samedi 2 février 2008
Chandeleur gourmande
La pâte à crêpes:
250 g farine
1/2 l de lait concentré ou 1/4 l lait ordinaire
3 oeufs
1 c à soupe d'huile
pincée de sel
Mettez la farine dans un grand saladier. Creusez un puits, incorporez les oeufs et le sel. Délayez au fouet à main en versant progressivement le lait pur,
puis l'huile. Le mélange doit être lisse. Laissez reposer au moins 2 h.
Avant l'emploi, rajoutez si besoin est un peu d'eau tiède : la pâte doit être assez fluide pour recouvrir le fond de la poêle, sitôt versée.
Faites chauffer une noisette de beurre dans la poêle. Versez une louche de pâte. Laissez cuire 2 min. Retournez la crêpe à la spatule (ou faites la sautez si vous avez un peu d'entrainement!)
Laissez encore cuire 1 min.
Dans la même poêle, faire fondre des morceaux de tomme et ajouter de la crème fraiche et un peu de vin blanc.