mercredi 30 mai 2007

Le téléphérique de tous les dangers

Je suis montée dans un téléphérique qui risquait de s'écraser!... Pas très rassurant, l'articles dans les journaux boliviens d'aujourd'hui... Les cables du téléphérique qui monte au Cristo de la Concordia, à Cochabamba, seraient déféctueux, usés sur plus de 70 points, et se seraient même allongés de plus de 4 mètres... Pas vraiment normal pour une installation qui ne date que d'il y a 5 ans! Pour la mairie cependant, il n'y a pas encore assez de brèches pour signaler un danger. Tout va bien donc...
(Photo:Luis CHUGAR)
D'ailleurs le gérent du téléphérique crie au scandale: ce sont des gens mal intentionnés qui se permettent de critiquer ses installations. Bien sûr... Le journal Los Tiempos, lui, ne s'est pas contenté de ces paroles rassurantes. Il est allé voir sur place: là bas on leur a dit qu'il n'y avait pas de danger car nous sommes actuellement en basse saison et le site n'est pas très fréquenté. Ce n'est pourtant pas du tout ce que leur a révélé l'examen de la caisse, qui elle avait été très fréquentée par l'argent des visiteurs...
Dans le journal Opinion -Cochabamba aussi- on apprend que c'est une entreprise américaine qui a construit le téléphérique. Et à la question du journaliste concernant les "quelques brèches", on répond cette fois que "le matériel est en parfait état de fonctionner". De mieux en mieux... "Nous ne sommes pas irresponsables jusqu'à mettre la vie des gens en danger". Oui, évidemment... Le problème de tout cela, c'est qu'apparemment il n'y aurait pas de techniciens en Bolivie -ni en Amérique du Sud, d'après les responsables- aptes à vérifier les installations du téléphérique. Problème d'argent ou négligence, la prochaine fois je monte à pied!





Pour information, le Cristo de la Concordia se trouve à Cochabamba, sur la colline de San Pedro, et il est plus haut que le Christ du Corcovado de quelques centimètres.
(Photos:Luis CHUGAR)
De là-haut, la vue sur la ville est magnifique. C'est un lieu extrêmement calme et reposant où on entend le chant des oiseaux, loin de l'agitation de la ville.

mardi 29 mai 2007

Histoire d'altitude

La FIFA -la Fédération Internationale de Football- parle depuis quelques jours d'interdire que les rencontres sportives se déroulent au dessus de 2500 mètres d'altitude. Cette interdiction toucherait donc les villes de La Paz, Quito en Equateur mais aussi le Perou et la Colombie. La raison d'une telle idée: il paraitrait que les pauvres sportifs souffriraient de l'altitude... Justement, à ce propos, réponse d'un médecin à cette question dans le magazine de la santé sur France 5. Certes, l'altitude demande de l'adaptation, mais on parle de sportifs de hauts niveaux, et deux ou trois jours suffisent à s'acoutumer à l'altitude. Selon ce médecin, le problème n'est donc pas médical. D'ailleurs, si on prend comme référence le Tour de France: devra-t-on aussi interdire la montée à l'Alpe d'Huez? Et puis il ne faut pas oublier que les footballeurs de la Paz sont également désaventagés lorsqu'ils descendent en plaine: jouer au Brésil par exemple, sous une chaleur tropicale, est aussi difficile pour eux que pour les brésiliens de monter à 3000 mètres. On se demande bien quels sont les pays qui sont à l'origine de cette idée bien ridicule... Auraient-ils peur de perdre?

dimanche 27 mai 2007

Portrait

Elle s'appelle Damiana Mamani Alvarez et vie dans la ville de Potosi, à 4000 mètres d'altitude. Agée de 102 ans - elle est née le 24 juin 1906- Damiana a laissé son village il y a deux ans pour venir s'installer en ville, près de sa famille. La vieille dame marche peu, aidée de sa canne, et parle peu, même si les journalistes qui l'ont rencontrée ont remarqué son sens de l'humour. Les gens qui la connaissent admirent son dynamisme et affirment que c'est le fait d'avoir mangé des aliments sains et naturels, cultivés à la campagne, qui est le secret que sa longévité. Les changements rapides de la société qui entoure Damiana lui semblent assez incompréhensibles, et elle regrette la disparition du respect des enfants pour leurs parents. Evidémment, Damiana ne se souvient pas de tous les détails de sa vie, mais elle raconte tout de même qu'elle a vu l'arrivée de la première voiture. Jusqu'à il y a un mois, la femme la plus âgée de Potosi était Fidelia Balcazar, décédée à l'âge de 117 ans. Le petit fils de Damiana ajoute que sa grand mère vit "au plus près du ciel".
Un article du journal El Potosi, très émouvant.

Fiesta de la Madre

Aujourd'hui en Bolivie, comme tous les 27 mai, c'est la fête des Mères. Voici l'événement qui en est à l'origine:
En 1809, des soulèvements armés se produisent dans le pays, en particulier à Chuquisaca, La Paz, Oruro et Cochabamba, visant à se libérer de la domination espagnole, incarnée par le personnage de Goyeneche, lequel traverse le pays pour éteindre le feu révolutionnaire. Mais une nouvelle insurrection se produit en 1812, alors que Goyeneche se dirige déjà vers l'Argentine. Il retourne alors à Cochabamba, théâtre du soulèvement, pour affronter les rebelles menés par Esteban Arce. Ces derniers sont écrasés par les Espagnols le 24 mai. En effet, après trois jours d'une résistance héroïque au cours de laquelle ce sont les femmes qui s'illustrent sur la colline de la Coronilla, Cochabamba est reprise. Sur cette colline, des centaines de femmes, poussées par l'injustice de la mort de leurs maris, furent tuées par les forces de la couronne d'Espagne. C'est en hommage au courage dont ces femmes ont fait preuve en ce 27 mai 1812 que ce jour a été choisi comme jour de la fête des Mères, et inscrit comme tel par une loi de 1927 dictée par le président Hernando Siles.
A Cochabamba, el Dia de la Madre se célèbre dans le colisée de la Coronilla où différents groupes musicaux rendent hommages aux 5 mille mères de famille qui s'y sont rassemblées.

mercredi 23 mai 2007

Cor des Alpes

Qui n'a jamais entendu le son profond et grave de cet étrange instrument? C'est le symbole même des Alpes. Très long et très impressionnant-il peut mesurer jusqu'à 13 mètres-, le Cor des Alpes servait autrefois pour communiquer de cimes en cimes; il est aujourd'hui un instrument à part entière, partie prenante de tous les rendez vous folkloriques de la région. Si le cor est démontable, séparé en plusieurs parties afin de faciliter son transport, il est tout de même taillé dans un seul sapin, dont la base est courbée, dû au fait que le sapin pousse sur les pentes de la montagne. Pour avoir longuement observé la manière de jouer, il me semble que cet instrument n'est pas si "facile" qu'on le croit, en témoignent les lèvres endolories des joueurs de cor. Comment les appelle-t-on d'ailleurs, les joueurs de cor?

(Photo:Emi)

lundi 21 mai 2007

Clin d'oeil

Trouvé sur internet:("Il dit qu'il s'appelle Colomb et qu'il vient nous découvrir")

vendredi 18 mai 2007

Puristes, bouchez vous les oreilles!

recette de Quinoa Voix Libres:
décidément ce week end en compagnie de l'Association Voix Libres a laissé des traces.
Voici une recette de Quinoa qu'il ne faut surtout pas faire gouter à un bolivien (trop compliquée, "bizarre"...) mais qui est malgré tout très bonne, si votre estomac a l'esprit ouvert...
1. Faites revenir des légumes coupés en petits morceaux dans l'huile
(carottes, poireaux, oignons rouges et blancs, céleri... enfin tout ce qu'il reste dans votre frigo)
2. Ajoutez la quinoa
(après l'avoir soigneusement lavée, bien entendu)
3. Couvrez le tout avec de l'eau
4. Assaisonnez avec fantaisie
(lait de coco, curry, sauce soja, gingembre... tout ce qui n'est pas du tout bolivien en quelque sorte)
5. Couvrez et laissez cuire à feu doux jusqu'à ce que la quinoa ait absorbé toute l'eau.
Cette recette est un vrai sacrilège pour les puristes et les estomac nationalistes, mais pour les autres, inconscients ou contestataires, c'est un régal!
Bon appétit!

Etats d'âme...

En réécoutant les paroles de cette chanson, il me semble qu'elle colle tout à fait avec mon état d'esprit du moment. Je vous les fais partager:
On partira de nuit, l'heure où l'on doute
Que demain revienne encore
Loin des villes soumises, on suivra l'autoroute
Ensuite on perdra tous les nord
On laissera nos clés, nos cartes et nos codes
Prisons pour nous retenir
Tous ces gens qu'on voit vivre comme s'ils ignoraient
Qu'un jour il faudra mourir
Et qui se font surprendre au soir
Oh belle, on ira
On partira toi et moi, où?, je sais pas
Y'a que les routes qui sont belles
Et peu importe où elles nous mènent
Oh belle, on ira, on suivra les étoiles et les chercheurs d'or
Si on en trouve, on cherchera encore
On n'échappe à rien pas même à ses fuites
Quand on se pose on est mort
Oh j'ai tant obéi, si peu choisi petite
Et le temps perdu me dévore
On prendre les froids, les brûlures en face
On interdira les tiédeurs
Des fumées, des alcools et des calmants cuirasses
Qui nous ont volé nos douleurs
La vérité nous fera plus peur
Oh belle, on ira
On partira toi et moi, où?, je sais pas
Y'a que des routes qui tremblent
Les destinations se ressemblent
Oh belle, tu verras
On suivra les étoiles et les chercheurs d'or
On s'arrêtera jamais dans les ports
Belle, on ira
Et l'ombre ne nous rattrapera peut-être pas
On ne changera pas le monde
Mais il ne nous changera pas
Ma belle, tiens mon bras
On sera des milliers dans ce cas, tu verras
Et même si tout est joué d'avance, on ira, on ira
Même si tout est joué d'avance
A côté de moi,
Tu sais y'a que les routes qui sont belles
Et crois-moi, on partira, tu verras
Si tu me crois, belle
Si tu me crois, belle
Un jour on partira
Si tu me crois, belle
Un jour
(Jean-Jacques Goldman, On ira)
Il y a des jours où on a l'impression que c'est en allant au bout du monde qu'on se retrouvera enfin.

mercredi 16 mai 2007

La légende de la coca

Adolfo Caceres Romero, Narrativa quechua del Tawantinsuyu, Ediciones del Sol, Buenos Aires, 2006.
Dans ce recueil de textes, nous nous plongeons avec délice dans les contes, mythes et légendes préhispaniques andines. Le livre est divisé en trois parties. La première s'intéresse au mythes, par exemple ceux de la création du monde ou de la naissance des Incas. Dans la deuxième partie, nous entrons grâce aux légendes dans l'univers culturel andin. Enfin, c'est avec les contes que le livre se termine, offrant quelques références littéraires importantes. Je ne résiste pas à vous faire entrer dans cet univers hors du commun grâce à la traduction d'une légende, celle de la coca.
"Connaissez vous la tristesse? Et bien c'est de cette couleur qu'étaient les yeux de Coca, une jeune indienne, très belle, qui vivait dans un village de la région du Kollasuyu. On dit que son visage n'avait aucune tache et que sa peau, lisse comme la peau d'un fruit, avait la couleur brune du miel(...)
Coca était orgueilleuse, rieuse et égoïste; elle ne prenait pas la vie au sérieux et ne songeait qu'à danser et se divertir. Elle se moquait de tous les hommes qui osaient la demander pour épouse. Elle se moquait de tous et jamais la peine n'avait assombri ses jours qui coulaient dans un constant bonheur. Elle se levait à l'aube, chantant en choeur avec les oiseaux; elle cueillait des fleurs (...) pour les accrocher à son corsage ou les disposer dans ses cheveux noirs, aussi noirs qu'une nuit sans lune. Comme toutes les jeunes filles de l'Empire, elle remplissait ses obligations: elle filait de la laine de vigogne et d'alpaga sur une magnifique roue d'un très joli bois; elle tissait des tissus somptueux en combinant des matériaux rares sur un métier doré que le fils de l'Inca lui avait fait fabriquer par les meilleurs orfèvres du pays.
Tous les soirs, Coca montait sur une petite colline et elle y restait à contempler le paysage durant des heures ou à attendre ses amants; toujours joliement parée, avec à ses oreilles des boucles étincellantes et sur son front un bandeau ciselé d'or le plus pur. Les Pallas, les princeses de l'Empire, jalouses, regardait croître chaque jour la beauté de Coca, et elles n'acceptaient pas que même le fils de l'Inca fasse des compliments à la jeune femme, qui n'était pas une princesse, mais simplement la fille d'un fidèle vassal.
Coca se moquait de l'amour des hommes. Elle les aimait tous et aucun à la fois. Elle les attirait par des caresses, leur offrait son corps, et puis en riant, toujours en riant elle les abandonnait, lorsqu'elle était sure de les avoir soumis. Après leur avoir permis de la posséder elle les méprisait, les laissant parfois fous de désir (...) lorsque ceux ci ne choisissaient pas d'en finir avec la vie dans les rochers.
Les aventures de la jeune fille et les malheurs des amants faisaient l'objet de commentaires dans tout l'Empire. Les pleurs se multipliaient et les innombrables plaintes venaient jusqu'aux oreilles de l'Inca, lequel écoutait avec attention et un peu d'agacement les requêtes des familles des victimes. Un soir il appela ses Yatiris (...) pour leur exposer le problème:
-Coca, leur dit -il, est cause de malaise chez mes sujets. A cause d'elle, le malheur est dans les foyers, son extrême beauté est synonyme de tragédie ou de deuil, et on murmure que quiconque a aimé son corps devient fou, idiot, ou meurt. (...) Je vous ai appelé pour que vous me disiez que faire, parce que je me sens offusqué et je ne parviens pas à trouver de solution.
Les Yatiris et les Amautas écoutèrent (...) avec respect les mots de leur roi; ils se retirèrent ensuite pour observer le mouvement des astres, et après avoit interprété (...) et découvert des prémonitions, ils revinrent se présenter à l'Inca, lui apportant une réponse:
-Grand seigneur de ce royaume! Maître de nos vies. Nous avons observé les astres et les viscères de plusieurs lamas blancs. Tout nous donne la preuve inéquivoque que Coca est la cause de grands drames pour ton Empire. Seule sa mort mettra fin à la tragédie qui approche.
Un silence sépulcral se fit dans l'immense salle du trône...
-Qu'il en soit ainsi, répondit le monarque, le coeur déchiré, parce que lui aussi aimait la beauté de Coca et dans son for intérieur souffrait de voir disparaitre cette femme, dont la perfection physique était presque divine.
Le plus ancien de l'assemblée (...) reprit (...):
-La mort de Coca est un impératif national, (...) et son corps doit être écartelé et ses restes enterrés dans les différents jardins et adoratoires. Les signent nous disent que de là surgiront des plantes, dont les feuilles seront toujours pour notre race un remède à ses malheurs.
L'Empereur écouta, taciturne,la décision des Amautas et demanda l'arrestation de Coca et son sacrifice au milieu de rites solennels. Ses restes écartelés furent répartis dans différentes régions de l'Empire, enterrés dans les lieux mentionnés par les grands prêtres, et plus tard, eux mêmes observèrent qu'à chaque endroit de l'enterrement, poussait un arbuste très vert, aux belles feuilles ovales, lesquelles furent appelées coca en souvenir de la sacrifiée.
Voici, selon les indigènes de la région de Pacajes, Département de la Paz, l'origine de l'inestimable feuille de coca, consolation et aliment de notre race."

Fonte des glagiers

TV8 Mont Blanc diffuse un programme dans lequel deux "aventuriers" racontent leur périple au Pérou, qui s'est terminé à Chavin de Huantar. Mis à part le côté sportif très intéressant, quelques questions bêtes des journalistes -du genre:"est-ce que les Indiens sont contents de voir des touristes?"-et des explications parfois erronnées-les "aventuriers" ont-ils marché trop vite?-, les deux hommes dressent un constat alarmant quant au réchauffement de la planète, et au dela des informations touristiques ou pseudo anthropologiques, c'est sans doute ça le plus important. Selon eux, les glaciers de la Cordillère Blanche sont en train de fondre de manière accélérée. Cette fonte provoque l'apparition d'une multitude de lacs dont l'eau n'est retenue que par des moraines. Or la région est sismique, et au moindre tremblement de terre la moraine bouge et l'eau du lac se déverse, entraînant avec elle des cailloux et se transforme rapidement en coulée de boue qui menace directement les villages alentours. Quant au Huascaran, cette montagne est comparée par l'un des deux intervenants à "une arme chargée avec six balles", symbole du danger que l'on court en s'aventurant sur ses pentes. Mais qu'attendons nous pour réagir?

vendredi 11 mai 2007

Vous faites erreur...

Reportage hier sur la cinquieme sur les Mochicas, ce peuple qui a règné sur le Pérou, avant les Incas, dans la région de la côte, au sud du pays. On nous montre des vestiges archéologiques et on nous présente différentes théories sur leur disparition, car c'est un sujet sur lequel les chercheurs sont en désaccord, comme bien souvent. Le reportage est somme toute bien construit, assez instructif. Jusque là aucun problème. Mais comme la plupart des documentaires de ce genre, il tente d'apporter à sa réflexion une conclusion du style: "C'était il y a longtemps, mais ce grand peuple n' a pas totalement disparu, la preuve..." Et c'est à ce moment que la sympathique personne qui a construit ce documentaire se plante royalement...
En effet, le parallèle est le suivant: on retrouverait des traces de l'ancienne coutume sacrificielle et fertilisatrice des Mochicas dans... la danse du Tinku!! Je développe, pour ceux qui ne connaîtraient pas. Effectivement, le Tinku-qui en quechua signifie "rencontre"- est un combat rituel dans les Andes entre les habitants d'un village ou d'une communauté, qui oppose traditionnellement les communautés d'en-haut et d'en-bas. Lors de ce rite cérémoniel, les hommes se lancent des pierres avec violence, le but étant de faire couler le sang des adversaires pour qu'il fertilise la terre Mère, la Pachamama. Pour information, leTinku est aujourd'hui devenu une danse folklorique, que l'on peut admirer lors du Carnaval de Oruro.
Sauf que vous l'aurez compris, tout cela se passe en... Bolivie! Le tinku est en plus quelque chose de très régional en Bolivie et ne concerne que le Départememt de Potosi, ainsi que dans une moindre mesure ceux de Oruro et Chuquisaca. Or les Mochicas, eux, se situaient au Pérou, très loin sur la côte, et il est fort peu probable qu'ils aient jamais mis les pieds à Potosi... Par ailleurs, les images de danse que montrait le reportage ne pouvaient venir que de Bolivie, puisque la danse du Tinku n'existe pas au Pérou...



Alors s'il vous plait, arrêtez de dire n'importe quoi, et informez vous avant de faire un reprotage! Les Boliviens sont assez susceptibles sur le sujet...

jeudi 3 mai 2007

Découverte à Tiahuanacu

Le journal Opinion d'aujourd'hui parle d'une découverte archéologique importante sur le site de Tiahuanacu: celle des restes de ce que l'on croit être une importante personnalité de l'Empire préincaïque, parée de bijoux en or. Les restes retrouvés semblent être ceux d'un jeune homme âgé d'environ 18 à 20 ans, qui aurait vécu il y a 1000 ans. On suppose qu'il appartenait à l'élite de Tiahuanacu, prêtre ou autre type de leader, à cause du diadème et du pectoral d'or qu'il portait et des vases de terre et du lama qui l'accompagnaient. Ce qui semble étrange aux yeux des archéologues, c'est que la tombe se situe au sommet de la pyramide de Akapana, et que cette structure n'était déjà plus utilisée à l'époque de Tihuanacu.
(Photo:Luis CHUGAR)
Akapana était cependant le principal monument religieux de Tiahuanacu, c'est pourquoi les archéologues pensent que d'autres découvertes sont possibles sous la plateforme de la pyramide. Le problème étant toujours le financement de ces projets de fouilles archéologiques. Espérons que le nouveau gouvernement prenne enfin conscience de l'importance de la sauvegarde de ces vestiges du passé qui représentent avant tout une part immense de leur histoire... Pour ne plus voir les restes archéologiques de Tiahuanacu protégés par d'horribles fils barbelés...
(Photo:Luis CHUGAR)